Le chanteur américain Pharrell Williams a fait savoir à son président Donald Trump qu’il n’hésiterait pas à le poursuivre en justice s’il continuait à jouer son titre «Happy» dans ses meetings.
Dans une lettre écrite par son avocat à l’attention du dirigeant des États-Unis et diffusée sur les réseaux sociaux, il est indiqué que le chanteur n’a pas du tout apprécié que sa chanson soit utilisée pour un rassemblement politique se déroulant quelques heures à peine après la tuerie dans une synagogue de Pittsburgh (11 morts).
«Il n’y avait rien d’heureux («happy», en anglais) dans la tragédie qui a touché notre pays samedi et aucune permission ne vous avez été donnée pour utiliser cette chanson», détaille la lettre.
WOWZA. Check out this cease and desist sent by Pharrell Williams to Donald Trump for using “Happy” on “the day of the mass murder of 11 human beings,” as the letter puts it. pic.twitter.com/Mst83Vp0kO
— Eriq Gardner (@eriqgardner) 29 octobre 2018
Queen, Adele, les Rolling Stones...
L’avocat avertit qu’utiliser le célèbre titre sans permission est une violation du droit d’auteur et que des poursuites judiciaires pourraient être envisagées si les équipes du président recommençaient.
La liste des artistes qui ont demandé à Donald Trump d’arrêter d’utiliser leurs morceaux dans ses meetings se fait de plus en plus longue. Ainsi, les représentants de Queen, Aerosmith, Adele, les Rolling Stones ou encore Prince se sont manifestés.