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Au Caire, Emmanuel Macron veut resserrer les liens avec l'Egypte

Au deuxième jour de sa visite en Egypte lundi, M. Macron sera accueilli au Caire au palais présidentiel par M. Sissi pour un entretien en tête-à-tête.[AFP]

Le président français Emmanuel Macron rencontre lundi son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi en vue de resserrer les liens économiques, culturels et stratégiques entre les deux pays, tout en parlant "plus ouvertement" des droits de l'Homme.

Au deuxième jour de sa visite en Egypte lundi, M. Macron sera accueilli au Caire au palais présidentiel par M. Sissi pour un entretien en tête-à-tête et la signature d'une trentaine d'accords et de contrats commerciaux, pour "quelques centaines de millions d'euros", selon la présidence française. Ces signatures, placées sous le signe de la diversification de l'offre commerciale française vis-à-vis de l'Egypte, concerneront les domaines des transports, des énergies renouvelables, de la santé ou de l'agroalimentaire. M. Macron est d'ailleurs accompagné en Egypte d'une cinquantaine de patrons français.

Ce déplacement de trois jours est l'un des rares à l'étranger qu'effectue en ce début d'année le président Macron, qui se concentre depuis plus de deux mois sur la crise sociale des "gilets jaunes". M. Macron avait reçu le président égyptien à Paris en octobre 2017, malgré les critiques des ONG qui dénoncent régulièrement l'implacable répression exercée, selon elles, par le pouvoir égyptien contre toute forme d'opposition.

Mais le président français avait alors refusé de "donner des leçons" à son homologue sur la question des droits de l'Homme, provoquant l'indignation des associations. Or, dimanche soir dans un entretien avec la presse française au Caire, le président Macron a affirmé qu'il allait parler "plus ouvertement" de cette question sensible au cours de sa visite.

Selon le président français, "les choses se sont empirées depuis octobre 2017". En conséquence, il a promis de s'exprimer "de manière plus tranchée, y compris ouvertement (...) parce que je pense que c'est l'intérêt du président Sissi et de la stabilité égyptienne".

Il a également assuré qu'il allait "avoir un dialogue confidentiel" avec M. Sissi sur "des cas individuels" d'opposants ou de personnalités emprisonnés.

 

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