Elle n'a pas des yeux de lynx. Une femme résidant en Virginie (États-Unis) a récemment affirmé sur un site de petites annonces avoir retrouvé un chat perdu, coincé dans sa clôture. Pensant faire une bonne action, elle l'a recueilli en attendant de trouver son propriétaire.
«Il me semble trop gros et en bonne santé pour être un chat errant», peut-on lire dans son post. Mais une fois à l'intérieur de la maison, les choses se sont gâtées. «Si vous êtes son propriétaire, contactez-moi vite, parce qu'aussi mignon soit-il, il est FOU (...) et EXTRÊMEMENT AGRESSIF», s'est étonnée l'internaute.
Et pour cause, les utilisateurs de Craigslist l'ont vite prévenu : ce gros chat n'en est pas un. Il s'agissait en réalité d'un lynx, un félin sauvage très présent en Amérique du Nord. Mais le prédateur n'est pas un animal de compagnie, et n'a pas apprécié d'être enfermé de la sorte : «J'ai presque perdu mes doigts ce matin en essayant de le caresser», affirme la femme.
Une fois prévenue, soulagée, elle a relâché l'animal près de l'endroit où elle l'avait trouvé. «Pas étonnant qu'il soit à ce point en colère ! Je l'ai kidnappé», s'amuse celle qui assure ne pas être originaire des États-Unis et ne pas savoir que les lynx vivaient dans la région. Avec une connaissance un peu plus approfondie de la bête, elle aurait notamment pu remarquer que si sa queue était si courte, ce n'était pas parce qu'il se l'était coupé, mais bien parce que c'est une caractéristique de cet animal.
Après l'avoir remis dans la nature, elle a assuré qu'il ne s'était pas blessé, et que ni sa maison, ni elle-même n'avait subi trop de dommages. «Juste de l'urine. (...) Je dois tout nettoyer désormais !» Échaudée par l'expérience, elle ne retentera sans doute pas de sauver des chats errants dans le futur.