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Tout savoir sur Donna Rotunno, l'avocate qui veut faire acquitter Harvey Weinstein

Elle est surnommée «le bouledogue des salles d'audience» Elle est surnommée «le bouledogue des salles d'audience»[Kevin Hagen / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Le choix d'un avocat est toujours déterminant, d'autant plus lorsque l'on s'appelle Harvey Weinstein et que tout semble être contre vous. Et pour se défendre, l'ancien producteur accusé de viol et d'agression sexuelle a choisi Donna Rotunno, une avocate de 42 ans, véritable star dans son domaine.

Une spécialiste des affaires sexuelles

«Pour n'importe quelle affaire sexuelle médiatisée dont vous entendez parler aux informations à Chicago, il y a une chance que je reçoive un coup de téléphone». En une phrase dans un portrait réalisé par le Chicago magazine, Donna Rotunno a résumé sa popularité dans le milieu de la défense des accusés de viols ou d'agressions sexuelles. Toute sa carrière est centrée sur cette niche. Parmi ses clients, l'on peut trouver des joueurs de football américains célèbres, des créateurs de mode ou des leaders religieux. 

Une avocate implacable

Mais si elle est autant renommée dans ce secteur, c'est que Donna Rotunno n'est pas quelqu'un qui perd beaucoup, voire pas du tout. En plus de quarante procès, elle n'en a perdu en tout et pour tout qu'un seul. Sa seule défaite concernait un lycéen accusé de viol, qui a été condamné à 16 ans de prison. De son propre aveu, cette histoire continue de la hanter. 

Son talent n'a d'égal que sa férocité lorsqu'il s'agit de défendre un client. L'un d'entre eux l'a carrément surnommé «le bouledogue des salles d'audience». Un sobriquet qui est aujourd'hui resté dans les mémoires et qui est régulièrement utilisé par les médias pour la présenter. 

Une grande critique du mouvement #Metoo 

Si cela n'est qu'une demi-surprise au vu de sa spécialité, Donna Rotunno n'hésite pas à dénoncer le mouvement #MeToo lors de ses interviews. Pour elle, si la démarche est louable, le flot ininterrompu d'accusations généré au début du mouvement a entrainé des faux témoignages qui décrédibilisent la grande majorité des témoignages. Elle estime, comme une majorité de personnalités qui ont critiqué le mouvement, que les réseaux sociaux ont remplacé les tribunaux, et qu'il faut donc prendre un certain recul. 

Pas totalement désintéressée, elle a bien volontiers reconnu au Chicago magazine que cela lui faisait cependant plus de travail. «C'est une période merveilleuse pour faire ce que je fais», a-t-elle ainsi déclaré malicieusement. 

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