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À une semaine du début des primaires, Joe Biden et Bernie Sanders tiennent la corde chez les démocrates

Bernie Sanders et Joe Biden s'envolent dans les sondages Bernie Sanders et Joe Biden s'envolent dans les sondages[Drew Angerer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Après près d'un an de campagne et de débats dans un contexte de destitution presque inédit, les premiers votes de la primaire démocrate débutent le 3 février dans l'Iowa.

Ce premier caucus doit donner une première indication sur la réussite des différentes campagnes alors que les candidats n'avaient jusque-là que des sondages pour véritablement estimer leurs chances. Si l'on en croit ces derniers cependant, Bernie Sanders, Pete Buttiegieg et Joe Biden se partagent les intentions de vote avec respectivement 25, 18 et 17%. 

Si «Mayor Pete» est aussi haut dans l'Iowa, Etat voisin de son Indiana natal, sa chance de le voir gagner l'investiture démocrate n'a jamais été aussi faible, avec seulement 5% crédité dans le dernier sondage national publié par ABC et le Washington Post. Il est désormais dépassé par l'entrepreneur Andrew Yang et le milliardaire Mike Bloomberg pour se classer 6ème. 

En revanche, Bernie Sanders le progressiste et Joe Biden le modéré, eux, ne faiblissent pas dans la dernière ligne droite, au contraire. Depuis plusieurs semaines, leurs chiffres ne font que progresser, faisant des victimes collatérales, à commencer par Elizabeth Warren. La sénatrice, qui a un temps fait la course en tête à plus de 25% d'intention de vote, n'est aujourd'hui créditée que de 14% en moyenne, dont 15 dans l'Iowa.

Une tendance pas gravée dans le marbre

Celui qui semble d'ailleurs être le plus en forme semble être Bernie Sanders. Depuis quelques semaines, sa campagne bénéficie d'un nouvel élan. S'il est encore à 7 points de Joe Biden au niveau national, il est en tête dans l'Iowa et le New Hampshire, les deux premiers Etats à voter. Or, un bon résultat dans ces régions influence très souvent les autres Etats, d'autant que de nombreux candidats devraient lâcher l'affaire après les premiers dépouillements défavorables. Les votes des perdants pourraient donc retomber dans son escarcelle assez rapidement. 

Si une victoire est un bon signe pour les candidats, il ne faut pas non plus en faire une nécessité absolue. En 2016, Donald Trump avait terminé deuxième face à Ted Cruz, quand Hillary Clinton ne l'avait emporté que d'un cheveu face à Bernie Sanders. En cas de contre-performance de l'un des leaders, l'on serait donc encore loin d'une fin de campagne. Pour rappel, la convention nationale des démocrates, qui désignera le candidat du parti, n'a lieu qu'en juillet 2020 à Milwaukee (Wisconsin). La route qui commence à Des Moines (Iowa) est donc encore très longue pour tout le monde. 

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