En France, en Italie ou encore en Espagne, des mesures de confinement sont appliquées pour lutter contre la propagation du coronavirus. Selon l’agence spatiale européenne, des images satellites révèlent la chute de la pollution en Europe depuis le début de la quarantaine.
Des scientifiques de l’Institut royal néerlandais de météorologie (KNMI) ont utilisé les données du satellite Sentinel-5P du programme Copernicus. Le satellite a ainsi cartographié la pollution de l’air en Europe, entre le 14 et le 25 mars de cette année, et a comparé les résultats aux données recueillies il y a un an, en mars 2019. Le constat est sans appel, notamment au-dessus de Paris, Madrid et Milan.
A lire: De nouvelles données, basées sur les observations du satellite #Sentinel5P du programme @CopernicusEU et préparées par @KNMI/@esa, montrent de fortes réductions dans les concentrations de dioxyde d’azote au-dessus, notamment, de Paris. https://t.co/jjXEW1l57Y pic.twitter.com/CcLTWVK9JH
— ESA France (@ESA_fr) March 27, 2020
El confinamiento por el coronavirus provoca una caída de la contaminación en toda Europa. Nuevos datos basados en observaciones #Sentinel5p de @CopernicusEU, muestran un gran descenso en concentraciones de NO2 sobre Madrid, París y Roma. https://t.co/BI4zPL45Yw@ESA_EO pic.twitter.com/iDetVM3ISB
— ESA España (@esa_es) March 27, 2020
Una nuova mappa delle concentrazioni di #NO2 in Europa grazie ai dati @CopernicusEU #Sentinel5P elaborati da @KNMI / @esa @esa @ESA_EO https://t.co/R6GLS0aPk7 pic.twitter.com/7r3C4RbSJa
— ESA_Italia (@ESA_Italia) March 27, 2020
Ces images montrent la concentration en dioxyde d'azote. Selon Henk Eskes, chercheur au KNMI, il était plus pertinent d'étudier une période de plusieurs jours, car les concentrations en azote varient d'une journée à l'autre en fonction des conditions météorologiques. «En combinant les données pour une période spécifique, 10 jours dans le cas présent, la variabilité météorologique s’égalise en partie, et nous commençons à voir l’impact des changements dûs à l’activité humaine», explique-t-il.
La chute de la concentration en dioxyde d’azote n’est pas pour autant proportionnelle à la chute des émissions de gaz à effet de serre, et dépend d'autres facteurs. Des scientifiques du monde entier travaillent donc de manière encore plus approfondie sur ces données, afin de mesurer les conséquences réelles des politiques de confinement sur l’environnement. Ils s'appuient sur des données récoltées sur le terrain et sur la chimie de l'atmosphère, en plus des données météorologiques. Ces études risquent cependant de prendre du temps, préviennent les scientifiques.