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Les 3 infos majeures, hors coronavirus, du vendredi 3 avril

Bill Withers lors de son entrée au Rock and Roll Hall of Fame en 2015 Bill Withers lors de son entrée au Rock and Roll Hall of Fame en 2015[MIKE COPPOLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP]

Si l’épidémie de coronavirus et l’état de crise dans laquelle elle a plongé le monde attirent toutes les attentions, l’actualité se poursuit malgré tout aux quatre coins du globe. CNEWS a regroupé les informations majeures de la journée, qui ne sont pas liées au Covid-19.

L’INTERPRÈTE DE «AIN’T NO SUNSHINE», BILL WITHERS, EST MORT À 81 ANS

Le chanteur de soul américain Bill Withers est décédé à l’âge de 81 ans, des suites de complications cardiaques, a-t-on appris ce vendredi. Il était l’auteur du tube «Ain’t no Sunshine».

«Nous sommes anéantis par la perte de notre mari et père adoré et dévoué. Bien qu'il ait vécu discrètement, auprès de sa famille proche et de ses amis, sa musique appartient à jamais au monde entier. Dans cette période difficile, nous prions pour que sa musique offre réconfort et divertissement pendant que ses fans prennent soin de ceux qu'ils aiment», a écrit sa famille dans un communiqué.

Né en 1938 en Virginie-Occidentale et benjamin d'une famille de six enfants, Bill Withers a grandi dans la pauvreté, au sein d'une communauté minière et fut orphelin à seulement 13 ans. Après s'être engagé dans la Marine, il s'est installé à Los Angeles où il a travaillé pour les usines Ford avec le secret espoir de devenir chanteur. Mais face à des poids lourds de la musique qu'étaient Ray Charles ou James Brown, l’artiste qui sommeillait en lui et qui passait ses nuits dans les juke joints à chanter, avait beaucoup de peine à croire qu’il pouvait rencontrer le succès. Et pourtant, le titre «Ain’t no Sunshine», extrait de l’album «Just As I Am» sorti en 1971, a connu un incroyable succès critique et public. Suivront les tubes «Lean on Me», «Use Me», «Lovely Day» ou encore «Just the Two of Us».

AMAZON MUSIC FRANCE LANCE SON OFFRE DE STREAMING GRATUITE POUR TOUS

A la manière de Spotify et Deezer, Amazon Music propose désormais en France une offre gratuite de streaming musical, financée grâce à la publicité. Une offre lancée ce vendredi 3 avril.

Celle-ci concerne les clients d'Amazon Music «qui ne sont ni membres Prime, ni abonnés à Amazon Music Unlimited» - ces derniers pouvant accéder à une offre plus complète. Ce service gratuit permet de bénéficier d'une sélection de playlists musicales et de plusieurs milliers de stations Amazon Music, tandis que des publicités viendront ponctuer les écoutes.

Selon Amazon, ce streaming musical fonctionnera non seulement sur l'ensemble de appareils du groupe américain, comme les enceintes Echo, mais aussi sur les smartphones et enceintes connectées par le biais de l'application Amazon Music sur iOS et Android, tablettes Fire et FireTV.

UNE FORÊT TROPICALE VIEILLE DE 90 MILLIONS D'ANNÉES RETROUVÉE EN ANTARCTIQUE

L'Antarctique n'a pas toujours été qu'un désert blanc. Des scientifiques ont découvert qu'une forêt tropicale existait près du point le plus méridional de la Terre. C'est un sol forestier qui a mis la puce à l'oreille des chercheurs, trouvé au fond de l'océan, près du glacier de l'île du Pin. Restes de plantes à fleurs, pollens, spores, racines... Des trouvailles inédites à cet emplacement, à environ 800 km du pôle Sud. 

Mais au-delà de cela, l'étude, publiée dans Nature, explique que la température à cet endroit pendant le crétacé avait été largement sous-évaluée. Personne n'imaginait jusqu'alors que le climat était si doux à cette période qu'une forêt puisse prospérer. 

Les chercheurs estiment en effet que la température moyenne devait être de 12 degrés celcius environ, sois environ 1,7 degré de moins qu'en France sur l'année 2019. Ils expliquent ce climat par une très impressionnante concentration de CO2 dans l'atmosphère. Alors que le taux actuel est d'environ 412 ppm (partie par millions), et représente un record vieux de 3 millions d'années, les scientifiques sont arrivés à un bilan compris entre 1.120 et 1.680 ppm. «Cela nous prouve ce que le dioxyde de carbone peut faire», a expliqué au Guardian Johann Klages, co-auteur de l'étude.

 

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