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Islande : les tremblements de terre continuent, plus de 17.000 séismes recensés

Située sur une faille tectonique, la péninsule de Reykjanes, en Islande, est connue pour son activité sismique intense.[Halldor KOLBEINS / AFP]

Depuis plus d'une semaine, la péninsule de Reykjanes, en Islande, ne trouve pas le repos. Plus de 17.000 tremblements de terre ont été enregistrés dans cette région en seulement quelques jours. La zone est prise dans ce que l'on appelle un «essaim sismique», et l'activité volcanique est surveillée de près.

Tout a commencé mercredi 24 février, par un fort séisme de magnitude 5,7 sur l'échelle de Richter. Un tremblement de terre puissant qui a été suivi par de nombreux autres, d'ampleur plus modérée. Au total, plus de 17.000 secousses ont frappé cette région du sud-ouest de l'Islande depuis lors, mais l'activité sismique semble diminuer. 

A titre d'exemple, pour la seule journée du 1er mars, l'Office météorologique islandais indique sur son site que «près de 800 tremblements de terre ont été détectés dans la péninsule de Reykjanes depuis minuit». Six d'entre eux ont tout de même atteint une magnitude supérieure à 3.

Toutefois, ce dimanche 7 mars, aux alentours de 2 heures du matin, un nouveau séisme d'une magnitude de 5,1 a été ressenti, mais le Bureau météorologique d’Islande, qui indique également que «depuis minuit, 500 séismes ont été enregistrés dans la péninsule de Reykjanes», soit «moins que ces dernières nuits».

Selon le dernier bulletin d’alerte de la Protection civile d’Islande, publié ce lundi, le flux de magma et les séismes ont diminué depuis la semaine dernière, mais l’activité sismique reste à surveiller, des éruptions pouvant encore éclater entre Fagradalsfjall et Keilir, sur la péninsule au sud de la capitale Reykjavik. Les enchainements de secousses, comme celles ressenties des derniers jours, pourraient donc continuer.

La péninsule de Reykjanes, située sur une faille tectonique, est connue pour son activité sismique soutenue, qui s'illustre particulièrement depuis un an. Mais Bryndis Gisladottir, spécialiste des risques naturels au sein de l'Office météorologique islandais dont les propos sont rapportés par GEO, souligne néanmoins que si de tels phénomènes sont «connus» dans les régions reculées d'Islande, ils sont généralement «rares à proximité des zones habitées». L’Islande est une région volcanique et habituée aux tremblements de terre et aux éruptions volcanique, l’île étant située à cheval sur deux plaques tectoniques, la plaque américaine et la plaque eurasienne, les mouvements de ces plaques causant des séismes fréquents mais de faible magnitude. 

L’une des plus célèbres reste d’ailleurs l’éruption du volcan Eyjafjallajökull, en 2010, qui avait provoqué d’immense panaches de fumée, et fortement perturbé le trafic aérien européen pendant plusieurs semaines. 

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