Plus de peur que de mal. Interrogée par le Washington Post, mardi 20 octobre, la Première ministre islandaise, Katrin Jakobsdottir, a été interrompue par un bref tremblement de terre qui a fait trembler sa maison et lui a valu une belle frayeur.
«Oh mon Dieu, il y a un tremblement de terre», s'est d'abord exclamée la ministre, avant de répéter, un peu choquée, au journaliste qui l'interrogeait : «Désolée, il y avait un tremblement de terre à l'instant. Wow.»
Iceland Prime Minister Katrín Jakobsdóttir was discussing the coronavirus’ effect on the tourism industry and how the nation is approaching testing when she was interrupted by an earthquake. https://t.co/47Thh6hy5M #postlive pic.twitter.com/3rWjrIczXm
— Washington Post Live (@postlive) October 20, 2020
Avant d'être interrompue, Katrin Jakobsdottir s'entretenait avec le Washington Post sur les effets du coronavirus sur le tourisme en Islande et la campagne de dépistage du Covid-19 dans le pays.
L'interruption, effrayante mais brève, n'a pas empêché la Première ministre de reprendre le cours de l'interview. «Bon, c'est l'Islande», a-t-elle lâché, non sans humour. D'après les informations de CNN, le séisme en question était de magnitude 5,6 et a touché toute la région de Reykjavik, la capitale.
De son côté, Katrin Jakobsdottir s'est voulue rassurante : «Je vais parfaitement bien, la maison est toujours debout, pas d'inquiétude». Elle n'est en réalité pas la première à vivre une telle mésaventure : en mai dernier, la Première ministre néozélandaise, Jacinda Ardern, avait également été surprise par un tremblement de terre en pleine interview. Aussi professionnelle et calme que son homologue islandaise, elle avait comme elle repris, l'air de rien, le cours de la discussion.