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Un piratage provoque des pénuries d'essence dans plusieurs Etats américains

Les consommateurs faisaient la queue pour obtenir de l'essence, aggravant les pénuries Les consommateurs faisaient la queue pour obtenir de l'essence, aggravant les pénuries[Brett Carlsen / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Un piratage qui coûte cher. Suite à une cyberattaque visant l'entreprise Colonial Pipelines, de nombreux Américains se sont rués vers les stations essences, augmentant le risque de pénuries dans plusieurs Etats.

À l'heure actuelle, comme l'explique CNN, la Géorgie, la Virginie et la Caroline du Nord ont même déclaré l'Etat d'urgence ce 12 mai. D'après l'application Gas Buddy, qui permet aux Américains de trouver les prix des carburants en temps réel, la demande dans ces Etats ainsi qu'en Floride et en Caroline du Sud était en augmentation de 40%. 

Pour rappel, des hackers avaient réussi à fermer tout un oléoduc. Une attaque considérée comme la plus importante sur les infrastructures de l'histoire du pays. L'une des conséquences a notamment été la hausse du prix à la pompe, d'environ 2,9 dollars le litre au niveau national. D'après l'American Automobile Association, le niveau n'a jamais été aussi élevé depuis 6 ans. 

Le Kremlin impliqué ? 

«Si nous pensons que cela n'est qu'un événement à court terme, nous ne voulons pas que les consommateurs se fassent avoir», a expliqué Christopher Carr, procureur général de Géorgie. L'une des décisions prises par les autorités de l'Etat a donc été d'empêcher les entreprises de monter les prix sur plusieurs produits, comme le carburant. «Notre bureau analysera toutes les plaintes concernant les fraudes pour s'assurer que la loi est respectée», a-t-il promis. Des règles similaires ont été prises dans les autres Etats concernés. 

De son côté, l'administration fédérale implore les citoyens de ne pas faire la queue pour obtenir de l'essence s'ils n'en ont pas immédiatement besoin. Des responsables estiment que des hackers russes sont derrière l'attaque, mais «aucune preuve» n'existe pour le moment concernant une éventuelle participation du Kremlin d'après la Maison Blanche. 

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