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Vacances en Italie : test, quarantaine… Tout ce qu’il faut savoir avant de partir

Les voyageurs Français pourront se rendre en Italie s'ils sont testés négatifs au Covid-19. Les voyageurs Français pourront se rendre en Italie s'ils sont testés négatifs au Covid-19. [Andreas SOLARO / AFP]

L’Italie fait partie des destinations de vacances préférées des Français. Cet été, malgré la crise sanitaire, il sera possible de s’y rendre en respectant quelques conditions.

Quelles conditions d'entrée ?

Depuis le 24 mai, les touristes souhaitant se rendre en Italie doivent remplir un formulaire en ligne, le «European Union Digital Passenger Locator Form», utilisé par les autorités pour faciliter le traçage des cas contact en cas d’exposition au virus pendant un trajet en bateau, avion, train ou voiture.

Les voyageurs devront également présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures. Attention : les autotests ne sont pas acceptés. Pour les personnes vaccinées avec deux doses ou guéries du Covid-19, le test ne sera pas obligatoire. Les autorités italiennes pourront remettre un «certificat vert», valable pendant six mois, qui permettra aux voyageurs concernés de se déplacer en Italie. 

Seules exceptions : la région des Pouilles et la République de Saint-Marin, où les étrangers devront obligatoirement s'enregistrer sur Internet. 

Quelles restrictions sur place ?

L’Italie est toujours divisée, et ce jusqu’au 31 juillet au moins, en différentes zones de couleurs (rouge, orange, jaune et blanche) en fonction de la situation sanitaire. À ce jour, toutes les régions du territoire sont classées en zone blanche, donc à risque réduit.

Le couvre-feu est entièrement levé, et les bars et restaurants sont ouverts sans limitation horaire. Les salles de concert, cinémas et théâtres peuvent eux aussi accueillir du public, mais avec un maximum de 500 personnes. Le port du masque reste obligatoire dans les lieux clos. Quant aux grands rassemblements, ils sont toujours interdits. 

Si d’ici-là la situation sanitaire se dégrade dans certaines zones, des régions pourraient repasser en statut orange ou rouge. Dans ce cas, des restrictions de déplacements entre régions pourront être mises en place, et les restaurants ne pourront plus proposer que de la vente à emporter.

Un pass sanitaire bientôt demandé ?

A partir du 6 août en Italie, le pass sanitaire, dit aussi «Green Pass» sera obligatoire pour accéder aux lieux fermés comme les bars et restaurants.

Outre dans les salles des bars et restaurant, ce pass sera requis pour entrer dans les piscines, les salles de sport, les musées, les cinémas et les théâtres ainsi que les salles de jeux.

Le pass sanitaire sera également exigé pour les événements sportifs, les concerts, les spectacles, les foires et les congrès, particulièrement propices aux rassemblements, sources de contaminations.

Où en est la situation épidémique ?

La décrue sanitaire est entamée depuis fin mars en Italie. Les autorités ont recensé environ 2.000 nouveaux cas de coronavirus le 18 juillet, et la tendance reste à la baisse. Le nombre de morts est aussi en constante diminution depuis mi-avril, avec 22 morts le 18 juillet. 

L’Italie a également vacciné presque la moitié de sa population, avec 26,3 millions de personnes ayant reçu les deux doses de vaccin, sur les quelque 60 millions d’habitants.

Quelles obligations avant le retour en France ?

La France exige de tous les voyageurs un test PCR négatif datant de moins de 72 heures, ou un certificat de vaccination. Seuls les enfants de moins de 11 ans en sont exemptés. Un attestation sur l'honneur doit également être remplie avant le trajet retour, disponible sur le site du ministère de l'Intérieur.

Pour se faire dépister en Italie, les voyageurs étrangers peuvent se rendre dans des laboratoires privés habilités, dont une liste non exhaustive est disponible sur le site du ministère de la Santé italien. Le prix d'un test PCR en Italie tourne autour de 85 euros, même s'il varie grandement en fonction des régions.

L'Assurance maladie prend en charge les tests réalisés dans un pays étranger de l'espace européen à hauteur de 50 euros maximum, sur présentation de la carte européenne d'assurance maladie (CEAM) au moment du test ou après envoi d'un formulaire de «soins reçus à l'étranger» au retour en France. Certaines mutuelles remboursent également ces tests effectués hors de France, selon l'ambassade de France en Italie.

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