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Iran et Etats-Unis s'écharpent à propos de la tentative d'enlèvement d'une journaliste

Masih Alinejad se dit déçue de l'administration Biden quant à sa relation avec l'Iran Masih Alinejad se dit déçue de l'administration Biden quant à sa relation avec l'Iran[Mike Coppola / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Une affaire qui ne va pas aider les deux nations à se rapprocher. Ce 14 juillet, la Maison Blanche a dénoncé une tentative d'enlèvement organisé par Téhéran contre une journaliste américaine d'origine iranienne.

«Nous condamnons catégoriquement la tentative présumée, dangereuse et méprisable de l'Iran d'enlever une citoyenne américaine sur le sol américain», a ainsi exprimé la porte-parole de l'administration Biden Jen Psaki. Ainsi, quatre «agents du renseignement iranien» sont accusés par la justice d'avoir préparé l'enlèvement à New York de Masih Alinejad, autrice, journaliste et militante féministe de 44 ans. 

De leur côté, le gouvernement iranien nie en bloc les accusations américaines. Saïd Khatibzadeh, porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, a ainsi déclaré : «Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis s'engagent dans la création de ces scénarios hollywoodiens. (...) Les autorités américaines insultent l'intelligence du monde avec cette histoire naïve». 

Les négociations sur le nucléaire remises en cause ? 

Masih Alinejad s'est dit profondément choquée par ces informations. «Je ne peux toujours pas croire que, ici à New York, la République islamique ait pu me menacer, me suivre...», s'est-elle émue sur l'antenne de CNN.

Particulièrement critique contre le régime de Téhéran, la militante a assuré être «déçue» de Joe Biden et son gouvernement. Selon elle, aucune mesure à la hauteur du comportement iranien n'a été prise ces dernières années. Et il est probable que sa déception s'accentue ces prochains mois, puisque Jen Psaki a assuré que malgré cet incident, les discussions sur le nucléaire iranien devraient se poursuivre dans le futur. Reste à savoir si, dans ce climat tendu, le futur président conservateur iranien, Ebrahim Raïssi, sera prompt aux négociations. 

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