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Des documents prouveraient que la Russie souhaitait une victoire d'un Donald Trump «mentalement instable» en 2016

Le milliardaire s'est refusé à commenter l'information Le milliardaire américain s'est refusé à commenter l'information. [SAUL LOEB / AFP]

Une hypothèse désormais confirmée ? Ce jeudi 15 juillet, le Guardian révèle avoir eu accès à des documents confidentiels du Kremlin, qui prouveraient une intervention russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016. D'après le journal britannique, le dirigeant russe Vladimir Poutine aurait lui-même validé une opération pour appuyer l'élection de Donald Trump.

Une réunion aurait ainsi eu lieu le 22 janvier 2016 à Moscou, à dix mois du scrutin, en compagnie du président russe, des responsables du renseignement et des ministres les plus importants. Officiellement, la rencontre était organisée pour discuter de l'économie et de la Moldavie. Cependant, les documents secrets récupérés par le Guardian, vérifiés par des experts, montrent une autre histoire. 

Le rapport met ainsi en avant une volonté de la part du Kremlin de soutenir Donald Trump, qui menait les débats de la primaire républicaine à cette période. Celui qui deviendra effectivement président plus tard y est décrit comme un «individu impulsif, mentalement instable et déséquilibré qui souffre d'un complexe d'infériorité».

L'objectif stratégique accepté par Moscou aurait donc été de le faire gagner de manière à provoquer un «trouble social» qui aurait fragilisé la position américaine au moment de négocier avec la Russie. Le document explicite ainsi : «il est pleinement nécessaire d'utiliser toutes les forces possibles pour faciliter son élection». 

La Russie nie

Parmi les armes citées d'après le média britannique, l'on retrouve un «kompromat», à savoir une vidéo compromettante de Donald Trump datant d'un précédent voyage en Russie. La signature de Vladimir Poutine se retrouverait sur certains des documents qui valident la mise en place d'actions pour soutenir le milliardaire. 

Ce n'est pas la première fois que la Russie est mise en cause pour son implication supposée dans les élections de 2016, et le pays a régulièrement nié toutes les allégations. Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine, a une nouvelle fois refusé d'admettre un rôle du Kremlin dans un entretien avec le Guardian. Selon lui, la thèse exposée par le média britannique est un «grand roman à sensation». Donald Trump, lui, s'est refusé à tout commentaire. 

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