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Covid-19 : plus de 80% de l'équipage d'un destroyer sud-coréen testé positif

La totalité de l'équipage du destroyer Munmu le Grand doit être rapatriée en Corée du sud.[Capture d'écran Twitter/Yonhap News Agency]

Sur les 301 membres d'équipage que compte le Munmu le Grand, un destroyer sud-coréen, seule une cinquantaine échappe encore à la contamination au Covid-19. Ce lundi 19 juillet, les autorités militaires ont indiqué que plus de 80% du personnel à bord, soit 247 personnes, a été testé positif.

Le navire évolue actuellement au large de l'Afrique de l'Est, déployé dans le cadre d'une mission anti-piraterie. Selon les informations de l'agence de presse Yonhap, un premier marin a présenté des symptômes semblables à ceux d'un rhume lors d'une escale dans un port de ravitaillement, du 28 juin au 1er juillet.

Aucun test de dépistage n'a été réalisé à ce moment-là mais, la semaine suivante, plusieurs dizaines de membres de l'équipage ont développé des signes cliniques similaires. Des tests antigéniques rapides se sont dans un premier temps révélés négatifs, puis des prélèvements PCR réalisés en parallèle ont confirmé la présence du Covid-19 à bord.

A présent les contaminations ont pris une telle importance que les autorités militaires ont décidé de rapatrier la totalité du personnel du Munmu le Grand. Deux avions ravitailleurs ont été mobilisés afin de ramener les soldats en Corée du sud, où des structures de soins et d'isolement se préparent pour les accueillir.

Ces deux appareils transportent un contingent de 148 marins qui viendront remplacer les malades à bord du destroyer. Ils sont accompagnés de 39 soldats de l'armée de l'air et de 13 professionnels de santé. Leur mission sera de ramener le navire de guerre en Corée du sud. Les autorités ont veillé à ce que les 200 membres de cette unité spéciale soient vaccinés contre le Covid-19 avant de les envoyer sur le bateau, ce qui n'était pas le cas de l'équipage d'origine.

Le ministère de la Défense a expliqué que ces soldats sont partis en mission en février, c'est à dire avant que la campagne de vaccination nationale soit ouverte aux militaires. Selon Yonhap, c'est la première fois qu'un contingent militaire déployé à l'étranger reçoit l'ordre d'un retrait total à cause d'une maladie contagieuse.

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