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1 jeune sur 5 âgé de 15 à 24 ans se sent souvent déprimé selon un rapport de l’Unicef

Le rapport met également en lumière le manque de moyens Le rapport met également en lumière le manque de moyens. [Unsplash - @priscilladupreez]

Une nouvelle étude sur le mal-être de la jeunesse. Selon un rapport de l'Unicef, un jeune sur cinq âgé de 15 à 24 ans à travers le monde s'est dit régulièrement déprimé dans les six premiers mois de l'année 2021.

En effet, 19% des interrogés du sondage publié ce 5 octobre ont affirmé ressentir ce poids, ou n'avoir que peu d'intérêt pour une quelconque activité. L'objectif de l'étude est notamment d'alerter sur la santé mentale des plus jeunes, afin de mieux prendre en charge ce mal-être. D'autant plus après deux années marquées par une pandémie qui a augmenté les risques.

Sur les 21 pays interrogés, la France est particulièrement mal classée. Elle est en effet le pays européen où les jeunes se disent les plus déprimés (24% des interrogés), et le cinquième au total derrière le Cameroun (32%), le Mali (31%), l'Indonésie (29%) et le Zimbabwe (27%). Un résultat qui n'est pas surprenant, puisqu'en mars dernier, un sondage Ipsos montrait que 75% des 18-25 ans s'étaient sentis «tristes, déprimés ou désespérés». 

L'Unicef s'inquiète notamment du nombre de suicides chez les jeunes dans ce contexte. Chaque année, l'on estime à 45.800 le nombre d'adolescents qui mettent fin à leurs jours. Entre 15 et 19 ans, il s'agit même de la quatrième cause de mortalité mondiale derrière les accidents de la route, les violences et les tuberculoses. «Si vous regardez les statistiques comparées à d'autres problèmes, il est choquant et inquiétant que l'on ne parle pas plus de cela», alerte dans le Guardian Ann Willhoite, spécialiste de la santé mentale pour Unicef. 

Le rapport met également en avant le manque de moyens dans la lutte contre les maladies mentales, d'autant plus dans les pays à faibles revenus. Si quelques mesures ont été prises au regard des difficultés vécues pendant la pandémie de Covid-19, les investissements ne restent pas suffisants, d'après l'agence des Nations unies. 

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