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Le syndrome de «l'anus sans repos», nouvel effet secondaire du Covid-19

Le syndrome de l'anus sans repos prouverait à nouveau que le Covid-19 est capable de se propager dans la sphère neurologique. Le syndrome de l'anus sans repos prouverait à nouveau que le Covid-19 est capable de se propager dans la sphère neurologique. [Jhenning_beauty_of_nature / Pixabay ]

Comparable au syndrome des jambes sans repos, le syndrome de l'anus sans repos serait un nouveau symptôme du Covid-19.

Si les symptômes respiratoires font partie des répercussions les plus connues sur l'organisme, d'autres, comme l'impact sur le pénis (avec une baisse de la fertilité masculine, une atteinte testiculaire...), sur les yeux (avec un risque accru de conjonctivite et de rétinopathie) ou encore sur la peau (les «orteils bleus» notamment, les patients souffrant de Covid-19 long qui auraient des orteils bleutés/violacés) sont plus surprenants. Et celui de l'anus sans repos est sans nul doute l'un des plus étonnants.

Une gêne et des douleurs anales

Repéré pour la première fois fin septembre 2021 chez un patient japonais âgé de 77 ans, qui a été hospitalisé une vingtaine de jours à cause du Covid-19 avant de rentrer chez lui, le syndrome de l'anus sans repos a surpris les médecins.

Le patient a développé une gêne et des douleurs anales. Des symptômes particulièrement désagréables, qui avaient tendance à s'aggraver en fin de journée et à s'atténuer avec l'exercice physique. Il a été traité à l'aide d'un médicament anxiolytique qui a permis un soulagement de ses symptômes.

Un parallèle avec le syndrome des jambes sans repos

Paru dans la revue spécialisée BMC Infectious Diseases, un article a fait un parallèle entre le syndrome de l'anus sans repos et celui, bien plus connu, des jambes sans repos (SJSR). «Ce cas remplissait 4 caractéristiques essentielles du SJSR, l'envie de bouger, s'aggravant avec le repos, s'améliorant avec l'exercice et s'aggravant le soir», détaillent notamment les auteurs. 

Ces derniers ajoutent que le syndrome de l'anus sans repos prouve à nouveau que le Covid-19 est capable de se propager dans la sphère neurologique. 

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