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Covid-19 : Omicron pourrait signer la fin de la pandémie, selon une épidémiologiste danoise

Aussi contagieux soit-il, le variant Omicron est porteur d’espoir, selon une épidémiologiste danoise, qui entrevoit une sortie de crise.

Lundi, Tyra Gorve Krause, l’une des responsables de l’Agence danoise de contrôle des maladies infectieuse (SSI) a estimé que le Covid-19 pourrait affecter la vie des Danois pendant deux mois.

«Je pense qu’on en a pour deux mois, et puis j’espère que l’infection commencera à se calmer et que nous retrouverons une vie normale», a-t-elle ainsi lancé à la télévision, selon les propos rapportés par le Daily Mail.

Alors que le Danemark fait face à un très haut niveau de contaminations, elle détaille : «Omicron culminera fin janvier et en février, nous assisterons à une baisse de la pression infectieuse et à une diminution de la pression sur le système de santé».

La spécialiste s’appuie sur les résultats de l’étude menée par la SSI, selon laquelle le variant Omicron est certes très contagieux mais il est également moins dangereux et conduit à moitié moins d’hospitalisations que le variant Delta.

Selon Tyra Gorve Krause, avec des niveaux d’infection élevés, Omicron va permettre à la population d’acquérir une forme d’immunité collective. «Omicron est là pour rester. Il va conduire à une propagation massive de l’infection au cours du mois à venir. Quand ce sera fini, nous serons en meilleure position qu’avant», a-t-elle ainsi souligné,

Olivier Véran, également optimiste

L’épidémiologiste danoise n’est pas la seule à entrevoir la fin de la pandémie. Le ministre de la Santé Olivier Véran soulignait ainsi le week-end dans les colonnes du JDD que la cinquième vague est «peut-être la dernière». Au regard «du taux de contamination dans notre pays et ailleurs sur la planète, il est probable que nous ayons tous aquis une forme d’immunité ou par la vaccination, ou par l’infection, ou les deux».

L’épidémiologiste français Arnaud Fontanet a également bon espoir de voir le Covid-19 se transformer en maladie saisonnière, au même titre que le rhume. On peut s’attendre à ce que «de nouveaux variants émergent mais, notre immunité se renforçant avec le temps, leur capacité à donner des formes sévères va diminuer», a-t-il ainsi souligné, précisant que «plus le temps, moins les vagues seront douloureuses».

Dans l’espoir que cette théorie se confirme, il convient toutefois de rester vigilant et de continuer à respecter les gestes barrières et les protocoles sanitaires.

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