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Guerre en Ukraine : les services secrets russes piratés par Anonymous ?

Les «hackers» ne sont pas à leur première tentative de piratage contre des organisations et institutions russes. [ROSLAN RAHMAN / AFP]
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Sur les réseaux sociaux, les «hackers» d'Anonymous ont partagé des documents qu'ils présentent comme confidentiels et appartenant à la Russie, dont une conversation attribuée à Vladimir Poutine et son ministre de la Défense Sergei Shoigu.

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février, les Anonymous mènent une «cyberguerre» contre le Kremlin. Mais cette fois, les «hackers» semblent avoir visé plus gros.

En effet, sur Twitter, le collectif dit avoir piraté mardi 15 mars les serveurs des services secrets russes (FSB), anciennement appelé KGB.

Pour annoncer son action, Anonymous a utilisé l’expression «Tango Down», utilisée dans les armées pour signaler la mise à terre d’un ennemi.

Le mouvement annonce également avoir piraté les services d’autres institutions russes comme les sites officiels de la ville de Moscou, du ministère russe des Sports ou encore celui du centre d’analyse pour le gouvernement de la Fédération de Russie.

Et ce n’est pas tout. Dans un autre tweet, Anonymous partage une conversation présumée confidentielle entre Vladimir Poutine et le ministre de la Défense Sergei Shoigu portant sur un projet d’exploitation et de vente des forêts ukrainiennes, comme le rapporte notamment Ouest-France, citant le site PhonAndroid. Le but de ce projet étant de «se défendre» contre l’armée de Volodymyr Zelensky.

une action qui s'inscrit dans une série

Les «hackers» ne sont pas à leur première tentative de piratage contre des organisations et institutions russes.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux dimanche 6 mars, le collectif de hackers avait revendiqué avoir piraté plusieurs chaînes de streaming et de télévision russes, qu’ils accusent de désinformation, en montrant des images de la guerre en Ukraine.

Le 11 mars dernier, les cyberpirates avaient déjà annoncé avoir volé et diffusé sur Internet 820 Go de données confidentielles à la Roskomnadzor, le régulateur des télécoms russes.

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