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La moitié des Ukrainiens prêts à participer aux combats, selon un sondage

Au moment de l'enquête, un sondé sur cinq disait avoir été directement attaqué par les forces russes ou prorusses[FADEL SENNA / AFP]

Selon un sondage réalisé par des chercheurs européens malgré les contraintes liées à la guerre, près de la moitié des Ukrainiens de 18 à 55 ans se disent prêts à participer directement aux combats face aux forces russes.

L'enquête d'opinion menée par l'Institut de recherche sur la paix d'Oslo (Prio) avec l'appui du sondeur local Infos Sapiens a interrogé un échantillon représentatif de plus de mille Ukrainiens considérés comme en âge de participer à la résistance face à l'invasion russe. Questionnés lors de la troisième semaine du conflit (du 9 au 12 mars), les sondés - autant d'hommes que de femmes - ont répondu via Internet sur leur attitudes vis-à-vis de quatre options de résistance. 

Les résultats ont révélé qu'environ 70% des hommes étaient prêts à participer aux actions tandis que ce taux avoisine les 30% pour les femmes. Dans le détail, pour «aider la résistance en m'engageant dans le combat militaire direct à terrain découvert contre les forces russes ou pro-russes», 49% des sondés ont répondu que ce choix serait pour eux «extrêmement probable, modérément probable ou assez probable», selon Prio. Pour «aider la résistance en m'engageant directement dans le combat militaire dans des positions fortifiées des forces ukrainiennes», le total des réponses suggérant un engagement est proche, à 47%.

80% prêts à fournir une aide non-militaire

Trois quarts (75%) se disent prêts à se porter volontaires «pour aider les victimes de guerre, par exemple les civils et soldats blessés», et 80% pour «aider la résistance à fournir un soutien non-militaire aux forces ukrainiennes (nourriture, informations, munitions...)», selon les résultats du sondage.

«La motivation du peuple ukrainien à combattre les envahisseurs est extraordinaire», note l'institut norvégien dans une analyse de ce sondage publiée samedi. Le sondage conclut aussi que la motivation à résister augmente au fur et à mesure que les sondés ont été directement touchés par les attaques russes. Au moment de l'enquête, un sondé sur cinq disait avoir été directement attaqué par les forces russes ou prorusses, et c'était aussi la frange la plus volontaire pour s'engager. 

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