L'Ukraine ses alliés occidentaux attendaient mercredi avec scepticisme le retrait militaire russe autour de Kiev et de Tcherniguiv, même si Volodymyr Zelensky a vu des signes «positifs». Suivez les dernières informations en direct. 22h25 Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir l'instauration d'un "régime de silence", soit un cessez-le-feu local, à partir de 10H00 jeudi (07H00 GMT) dans le port assiégé ukrainien de Marioupol afin d'évacuer des civils. Cette mesure doit permettre d'ouvrir un couloir humanitaire vers la ville ukrainienne de Zaporojie, selon le ministère. "Pour que cette opération humanitaire réussisse, nous proposons de la mener avec la participation directe de représentants du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés et du Comité international de la Croix-Rouge", a ajouté le ministère dans un communiqué. 21h47 Les Russes commencent à se retirer de la centrale de Tchernobyl, annonce le Pentagone. 18h48 "Les Ukrainiens qui viennent en France sont 36.000 aujourd'hui, ils ne sont pas des demandeurs d'asile. Ils sont des protégés temporaires." #UKRAINE Interrogé par le Sénat, le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt, a précisé le statut des Ukrainiens arrivés en France. "L'Ofpra (l'office en charge des demandes d'asile) n'aura pas à se prononcer sur les demandes d'asile" formulées par les réfugiés et "cela donnera droit à l'allocation réservée aux demandeurs d'asile", a précisé le ministre. 16h41 Le président américain Joe Biden s'entretiendra mercredi à 14H45 GMT (10H45 heure de Washington) avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, a fait savoir la Maison Blanche. Joe Biden, qui a rencontré la semaine dernière en Pologne les ministres ukrainiens des Affaires étrangères et de la Défense, a eu des échanges réguliers avec le président ukrainien depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. 16h34 Boris Johnson appelle à "intensifier les sanctions" contre Moscou jusqu'au retrait de tous les soldats russes. 16h26 Michelle Bachelet a évoqué mercredi "des crimes de guerre" commis en Ukraine dans un long réquisitoire de la Haute commissaire aux droits de l'homme de l'ONU contre les actions menées pour l'essentiel par l'armée russe depuis l'invasion du 24 février. Les attaques indiscriminées et à grande échelles menées par les forcées armées russes "pourraient être des crimes de guerre", a lancé Mme Bachelet devant le Conseil des droits de l'homme, usant du conditionnel par convention, les crimes de guerre devant être prouvés devant un tribunal mais ne faisant guère de doute 12h35 Des pourparlers entre des délégations russe et ukrainienne à Istanbul mardi n'ont donné lieu à rien de "très prometteur" ni à aucune "percée", a déclaré mercredi le Kremlin, douchant les espoirs de progrès décisifs dans les négociations. "Pour l'instant, nous ne pouvons pas faire état de quoi que ce soit de très prometteur ou d'une percée quelconque. Il y a beaucoup de travail à accomplir", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov. Il a néanmoins qualifié de "positif" le fait que la partie ukrainienne ait "enfin commencé à formuler de façon concrète ses propositions et à les mettre par écrit". 10h48 Le nombre de réfugiés ukrainiens a franchi la barre des 4 millions. 10h08 La ville de Tcherniguiv, dans le Nord de l'Ukraine, a été victime de bombardement "toute la nuit", a annoncé le gouverneur de la région, malgré l'annonce faite la veille par Moscou d'une réduction de son activité militaire dans cette zone. "Tcherniguiv a été bombardée toute la nuit" avec de l'artillerie et des avions, a annoncé sur Telegram le gouverneur Viatcheslav Tchaous, précisant que des infrastructures civiles avaient été détruites et que la ville se trouvait toujours sans eau ni électricité. 9h32 L'Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l'Économie. "Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère" afin de superviser la situation alors que le G7 a rejeté la demande russe de paiement en roubles, a expliqué Robert Habeck lors d'une conférence de presse. Ce plan d'urgence comprend trois niveaux d'alerte et à ce stade, "la sécurité de l'approvisionnement" en gaz est garantie en Allemagne, a-t-il précisé. Les réserves sont actuellement remplies à 25%, a précisé le ministre, relevant qu'un arrêt des livraisons aurait de "graves conséquences" mais que l'Allemagne "pourra y faire face". 9h18 La mairie de Marioupol a dénoncé mercredi l’évacuation forcée vers la Russie d'une maternité de cette ville assiégée dans le Sud-Est de l'Ukraine où une autre maternité avait été bombardée par les Russes le 9 mars. "Plus de 70 personnes, des femmes et du personnel médical ont été emmenées de force par les occupants de la maternité N°2 du district de la rive gauche", a affirmé la mairie sur Telegram. Au total, plus de 20.000 habitants de Marioupol ont été évacués "contre leur gré" en Russie, selon la municipalité, qui affirme que les Russes leur ont confisqué leurs papiers et les ont redirigés "vers des villes russes éloignées". Ces informations sont invérifiables de source indépendante, Marioupol étant assiégée depuis fin février avec des communications défaillantes. 4h44 "Nous pouvons dire que les signaux que nous entendons dans les négociations sont positifs, mais ils ne font pas oublier les explosions ou les obus russes", a affirmé mardi Volodymyr Zelenski dans un message-vidéo. Et après environ cinq semaines de guerre, des milliers de victimes et des millions de régugiés, la prudence était également de mise au sein de l'état-major ukrainien. "Le soi-disant retrait des troupes, est probablement une rotation d'unités individuelles, qui vise à tromper le commandement militaire des Forces armées ukrainiennes", a-t-il jugé dans un communiqué mardi soir.