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Centrale nucléaire de Zaporijjia : Emmanuel Macron a demandé à Vladimir Poutine de retirer les armes lourdes et légères russes

Emmanuel Macron devrait contacter son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky afin de s' assurer de la sûreté de la centrale. [LUDOVIC MARIN / POOL / AFP]

Emmanuel Macron a affirmé à son homologue Vladimir Poutine que «l'occupation russe était la cause des risques pesant sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia» et lui a demandé d'en retirer les «armes lourdes et légères».

Des exigences claires. Ce dimanche, Emmanuel Macron a demandé à son homologue russe Vladimir Poutine de «retirer les armes lourdes et légères» présentes autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. 

Emmanuel Macron «restera en contact» avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ainsi que le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi, «et reparlera» à son homologue russe» dans les prochains jours, afin que soit trouvé un accord garantissant la sûreté de la centrale», a ajouté la présidence française dans un communiqué.

Une mise en garde de Vladimir Poutine 

Auparavant, le Kremlin avait indiqué que Vladimir Poutine avait mis en garde Emmanuel Macron, dans un appel téléphonique, contre des «conséquences catastrophiques» des «attaques régulières ukrainiennes» contre cette centrale, la plus grande d'Europe occupée par les forces russes.

Au cours de cet appel, Emmanuel Macron a également «condamné la poursuite des opérations militaires russes en Ukraine et a rappelé son exigence qu'elles cessent au plus vite, que s'engage une négociation et que soient rétablies la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine», selon l'Elysée.

Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky avaient de nouveau échangé par téléphone samedi à propos de la situation toujours «très préoccupante» autour de la centrale, avait indiqué l'Elysée.

Le chef de l'Etat français a «par ailleurs effectué auprès de son homologue russe la mise au point nécessaire sur la sécurité alimentaire mondiale», a souligné la présidence française, ajoutant qu'il avait rappelé «que les sanctions européennes ne s'appliquent ni aux produits agricoles ni à ceux indispensables à l'agriculture».

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