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Royaume-Uni : un appel à témoins pour identifier une femme, possiblement française, morte en 1975

Un portrait-robot de la jeune femme, ainsi qu'un cliché montrant la tenue qu'elle portait le jour de sa mort, ont été partagés. [Capture d'écran Twitter/@LocateCIO]

Une organisation britannique cherche à identifier une jeune femme morte près de Londres en 1975. Selon certains éléments, elle pourrait être Française.

Le 18 février 1975, au petit matin, une jeune femme d'un âge estimé entre 17 et 25 ans a été retrouvée morte sur une route de Baldock, au nord de Londres. Ce lundi 7 novembre, près de cinquante ans plus tard, une organisation britannique a lancé un appel à témoins pour tenter de découvrir son identité. D'après des éléments récents, elle pourrait être Française.

Depuis tout ce temps, le mystère demeure autour de la mort de cette jeune femme. Selon Locate International, l'organisation à l'origine de l'appel à témoins, elle a été mortellement percutée par un véhicule dont le conducteur n'a jamais été retrouvé.

La victime, blonde aux yeux noisette, était pieds nus lorsqu'elle a été découverte. Elle n'avait ni sac ni papiers d'identité mais portait un manteau afghan et un jean dont la photo a été diffusée. Locate International ajoute qu'elle présentait une cicatrice à la jambe droite.

D'après les informations de Metro, un témoin avait à l'époque déclaré que la jeune femme se dirigeait vers Londres et parlait avec un accent étranger. Une version pouvant concorder avec celle de David et Barbara Liversedge, qui s'étaient manifestés lors d'un précédent appel à témoins.

Une étudiante de région parisienne ?

Interpellés par le portrait-robot de la victime partagé à cette occasion, ils pensaient avoir reconnu une étudiante française qu'ils avaient hébergée au début des années 1970. Prénommée Odile, cette dernière les avait rencontrés en faisant du stop au nord de Londres.

Elle était originaire de région parisienne et se rendait régulièrement dans les Cornouailles, à l'ouest du pays, où vivaient ses amis. Cette Française était partie étudier à Cambridge, ville universitaire de l'est de l'Angleterre, en 1973.

En rendant ces éléments publics, Locate International espère réveiller de lointains souvenirs chez d'autres personnes ayant possiblement croisé la route de cette mystérieuse inconnue.

Le président de l'organisation, Dave Grimstead, dit penser avant tout «à ceux à qui elle manque depuis sa disparition : sa famille, ses amis, tous ceux qu'elle avait rencontrés». Convaincu qu'«il n'est pas trop tard pour leur dire ce qui lui est vraiment arrivé» il insiste : «Aucune information n'est trop petite pour être partagée».

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