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Guerre en Ukraine : une fillette âgée de 6 ans serait morte de stress

L’enfant est décédée, dans la nuit du 11 janvier, d’une crise cardiaque. [Twitter @AndreyYukhymets]

A Avdviika, en Ukraine, Elina, une fillette âgée de 6 ans, est décédée le 11 janvier dernier d'une crise cardiaque vraisemblablement causée par le stress, alors que la ville vit jour et nuit sous les déflagrations des missiles.

A l’approche du premier anniversaire de la guerre en Ukraine, les combats s’intensifient sur le front. Alors que certains habitants ont eu le temps de fuir les endroits bombardés, d’autres ont été pris au piège et se sont réfugiés dans les caves de leur immeuble.

Parmi ces personnes figurait Elina, une fillette âgée de 6 ans. Cette dernière, vivant dans la peur et le froid, serait morte de stress le 11 janvier dernier à Avdiivka, une ville située sur le front du Donbass.

Selon le Parisien, la petite fille habitait chez ses grands-parents depuis la mort de son père en 2020. Un an plus tard, sa mère a immigré en Russie pour travailler. Les chambres de l’appartement étant bien trop exposées aux roquettes, la jeune fille et ses grands-parents ont décidé de vivre dans la cave. Ils vivaient sur des tapis en carton et sans chauffage.

Mais récemment, Elina s’est sentie mal. La fillette se plaignait de fourmillements dans les mains. Ses pieds étaient tout froids. Inquiets pour la santé de leur petite-fille, les grands-parents voulaient la conduire à l’hôpital.

Toutefois, les déflagrations des missiles et l’intensité des bombardements ont empêché le couple de prendre le risque et de sortir. L’enfant est décédée, dans la nuit du 11 janvier, d’une crise cardiaque.

Le quotidien affirme qu’Elina ne présentait aucun antécédent de maladie cardiaque. D’ailleurs, l’autopsie n’a révélé aucune malformation susceptible d’expliquer ce décès.

Une ballonnisation du cœur qui peut causer le décès

D’après Dr Brigitte Milhau, spécialiste Santé à CNEWS, il est tout à fait possible de «mourir de peur». En effet, «le cerveau et le cœur sont intimement liés. Lors d’une grande émotion, le cerveau demande à nos surrénales de secréter ce que l’on appelle des catécholamines, des substances du stress, (…) qui peuvent agir sur le cœur d’une certaine manière (…) cela provoque un faux-infarctus», a-t-elle expliqué.

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«Cela va entraîner une ballonnisation du ventricule. Ce dernier va gonfler et n’arrivera plus à se contracter. On va alors avoir les mêmes symptômes qu’un infarctus (des fourmillements, des douleurs dans la poitrine, un essoufflement…), cela peut aller jusqu’à l’arrêt cardiaque», a-t-elle ajouté.

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