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États-Unis : elle amène un raton laveur à l'animalerie pour lui couper les griffes, il finit euthanasié

Le raton laveur peut transmettre de nombreuses bactéries, voire la rage. [Frederick FLORIN / AFP]

Un raton laveur a été euthanasié dans l’État du Maine (États-Unis) après avoir été amené par une femme dans une animalerie, afin qu’on lui coupe ses griffes.

C’est une euthanasie qui aurait pu être évitée. La presse américaine rapporte l’histoire d’un raton laveur euthanasié et testé contre la rage après avoir été transporté par une femme vers une animalerie, dans l'État du Maine (États-Unis), le 23 mai dernier.

L’animal, qui est une espèce sauvage grandement présente en Amérique du Nord, a été amené dans une animalerie de la ville d’Auburn, afin que ses griffes soient coupées. Le porte-parole du département en charge de la pêche intérieure et de la vie sauvage du Maine, Mark Latti, a notamment expliqué que cette femme souhaitait faire couper les griffes de l’animal. Un service que ne fournit pas l’animalerie de la franchise Petco.

Un risque majeur de transmission de la rage

Sur place, le raton laveur, qui n’est encore qu’un bébé, attire rapidement la sympathie de certains clients, qui le caressent et l’embrassent. Des gestes qui représentent un danger pour la santé publique : les ratons laveurs sont une des principales espèces porteuses du virus de la rage dans l’État du Maine. 

«Lorsque le gérant du magasin a été alerté de la présence du raton laveur, il a demandé à la femme qui avait l'animal de quitter le magasin et a contacté le centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) et la Garde civile du Maine», a ajouté le département.

La femme toujours recherchée par les autorités

Rapidement récupéré par les autorités, le raton laveur a finalement été testé négatif à la rage, mais a du être euthanasié en raison des législations locales. «Les animaux soumis aux tests de dépistage doivent être euthanasiés», explique le CDC américain à la presse locale, rappelant également qu’il est interdit de posséder un animal sauvage dans l’État du Maine et qu’il ne faut, en aucun cas, tenter d’en porter, d’en nourrir ou d’en déplacer un. «Si vous voulez prendre soin d’eux, laissez-les à leur place», indique-t-il. 

Le département en charge de la pêche intérieure et de la vie sauvage du Maine a, par la suite, publié un message sur les réseaux sociaux, indiquant qu’il était toujours à la recherche de la femme ayant apporté le raton laveur.

Du côté de la population, l’agence a indiqué qu’elle conseillait aux personnes ayant été en contact avec l’animal de se rapprocher de leur médecin, afin de se faire tester pour d’autres maladies et bactéries potentiellement transmissibles par le raton laveur. 

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