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Vivek Ramaswamy : tout savoir sur ce candidat millionnaire qui s'opposera à Donald Trump pour les primaires républicaines

Âgé de seulement 28 ans, Vivek Ramaswamy, n’a jamais été exercé une quelconque fonction élective. [REUTERS/Brian Snyder]

Vivek Ramaswamy, entrepreneur climatosceptique qui a fait fortune dans les biotechnologies, a fait forte impression ce mercredi 23 août, lors du débat entre les huit aspirants républicains à la Maison Blanche.

On l’appelle le «Trump 2.0». Nouveau venu en politique, Vivek Ramaswamy accapare déjà une grande partie de l’attention des Américains conservateurs. Candidat pour les primaires républicaines, il est désormais comparé à l'un de ses adversaires, l’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, les deux hommes partageant de nombreux points communs.

S'il est bien difficile de faire de l’ombre à Donald Trump, l’ultra-favori pour l’investiture en vue de la présidentielle, et au gouverneur de Floride, Ron DeSantis, deuxième dans les sondages, c’était sans compter l’arrivée de ce nouvel outsider.

Ancien rappeur et issu de l’immigration

Agé de seulement 28 ans, Vivek Ramaswamy, n’a pourtant jamais exercé une quelconque fonction élective. Né à Cincinnati dans l’État de l’Ohio, il est le fils d’un couple d’immigrés du sud de l’Inde, de confession hindoue.

Brillant, il a fait ses études à Harvard et à Yale. Etudes durant lesquelles il aurait été durant une courte période… un rappeur, se faisant appeler «Da Vek» et reprenant les textes d’Eminem. 

Devenu par la suite investisseur en capital-risque, il a fait fortune dans le secteur des biotechnologies. The Guardian a ainsi estimé que sa fortune s’élevait à plusieurs centaines de millions d’euros, un patrimoine conséquent lui permettant notamment d’avancer certains frais pour sa campagne.

Côté succès, ce novice a su gagner le cœur des conservateurs grâce à ses discours «anti-woke» et climatosceptique. Et pour annoncer la couleur, il avait confié dans la vidéo de sa candidature en février dernier, ne pas définir sa campagne comme une démarche politique mais comme un «mouvement culturel visant à créer un nouveau rêve américain pour la prochaine génération».

Climatosceptique et ultraconservateur

Si la chaîne de télévision Fox News indiquait à travers une enquête d’opinion publiée le 16 août que le candidat récoltait près de 11 % des intentions de vote (soit une augmentation de 5 points par rapport au mois de juin), il reste néanmoins loin derrière Donald Trump qui maintient une avance conséquente avec près de 53 % des intentions de vote, malgré les nombreuses procédures judiciaires entamées contre lui.

Vivek Ramaswamy a l’avantage de partager de nombreuses similitudes avec l’ex-président des Etats-Unis. Lui, qui fustige tout autant l’idéologie du wokisme, qui aurait selon lui, remplacé «la foi, le patriotisme et le travail acharné» aux États-Unis. Ces idées auraient ainsi été balayées par de «nouvelles religions séculaires» comme le «covidisme, le climatisme et l’idéologie des genres».

Fervent opposant à l’avortement, il est également vigoureusement opposé aux droits des personnes transgenres. En ce sens, il a appelé à l’interdiction des transitions de genre des mineurs, ainsi qu'un déremboursement des traitements pour les adultes. 

Dans la même continuité, il est profondément climatosceptique, souhaitant interdire toute forme de régulation sur la protection de l’environnement, qu’il qualifie de «culte climatique», tout en affirmant que les énergies fossiles sont nécessaires à «l’épanouissement de l’espèce humaine».

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