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Qu’est-ce que la dysmorphophobie, cette maladie dont souffre Megan Fox ?

La dysmorphophobie relève des troubles obsessionnels du comportement. (Angela WEISS/AFP)

C’est dans une interview accordée au magazine GQ Style que la star de Transformers a révélé être atteinte de ce trouble. Une pathologie dont souffre 2 à 3% de la population, principalement des femmes.

«J’ai de nombreuses et profondes insécurités. Parfois on pense qu’une personne est belle, que la vie est facile pour elle. Mais cette personne ne voit probablement pas les choses de la même manière», reconnait Megan Fox.

Et pour cause, l’actrice américaine érigée au statut de sex-symbol, est atteinte de dysmorphophobie, un trouble mental qui se caractérise par la crainte d’être moche et difforme. Cette vision erronée de son propre physique, peut faire sombrer le malade dans une profonde dépression.

Un trouble obsessionnel du comportement (TOC)

Des pensées excessives sur un défaut physique souvent imaginaire, des émotions impossibles à contrôler ou encore un comportement disproportionné, la dysmorphophobie entre dans la case des troubles obsessionnels du comportement.

Fréquemment constatée chez les adolescents, la puberté constitue un facteur à risque dans l’évolution de cette pathologie. Mais c’est en se livrant sur son idylle que Megan Fox, pourtant âgée de 35 ans, a fait part de ce démon qui la touche elle aussi. Un véritable traumatisme qui induit chez la personne atteinte de dysmorphophobie des pensées destructrices, des troubles mentaux de l’attention, de l’alimentation ou même le recours à la chirurgie esthétique.

Un mal être de stars

Révélée par la série La star de la Famille, l’actrice américaine n’est pas la seule à porter ce mal être. Tallulah Willis, fille de Bruce Willis et Demi Moore reconnaissait en mai dernier, dans un long post Instagram, souffrir elle aussi de dysmorphophobie. La jeune femme de 27 ans, aux fortes ressemblances avec son père, considérait son visage comme trop «masculin».

Cœur de Pirate, chanteuse québécoise connu pour son titre Comme des Enfants, affirmait en 2018, elle aussi sur Instagram, que cette maladie pouvait l’obliger à rester cloîtrée chez elle.

Un suivi psychologique reste indispensable pour faire face à la maladie.

Les thérapies cognitivo-comportementales et parfois même un traitement médicamenteux, peuvent s’avérer nécessaires pour traiter les symptômes de la dysmorphophobie.

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