En direct
A suivre

Victime de cyber-harcèlement, Emma CakeUp publie les insultes qu'elle reçoit

Emma CakeUp se dresse contre le harcèlement. [© Instagram Emma CakeUp]

La vie d’une star de YouTube peut être très difficile. Visée par de nombreuses insultes sur les réseaux sociaux, la YouTubeuse Emma CakeUp a souhaité sensibiliser les internautes au cyber-harcèlement en publiant des messages reçus.

Si la jeune femme est suivie par plus d’un million d’abonnés sur les réseaux sociaux, faisant d’elle une des influenceuses les plus célèbres de France, Emma CakeUp révèle avec ces captures d’écran la face sombre de sa popularité.

«Ferme ta g****», «N*que ta race», «Tu es grosse meuf», «sale p*te», etc. sont autant d’insultes qui lui sont adressées au quotidien par des inconnues. Dans une série de capture d’écran, elle rappelle à ses abonnés que «Le harcèlement tue», avant de publier les numéros d’urgence à appeler en cas de besoin.

capture_decran_2021-12-27_a_19.05.41_61ca03a1e8294.png© Instagram Emma CakeUp

capture_decran_2021-12-27_a_18.54.17_61ca03ba966c7.png© Instagram Emma CakeUp

capture_decran_2021-12-27_a_19.05.59_61ca03d40a574.png© Instagram Emma CakeUp

capture_decran_2021-12-27_a_18.53.55_61ca03ee1baa6.png© Instagram Emma CakeUp

capture_decran_2021-12-27_a_18.53.38_61ca0416381f3.png© Instagram Emma CakeUp

Ce message d’Emma CakeUp intervient au moment où le harcèlement continue de faire des victimes, comme cette adolescente nommée Dinah qui s’est donnée la mort en octobre dernier.

Ou plus récemment le décès de la YouTubeuse Mava Chou, 32 ans, qui selon les dires de Jeremstar sur Instagram était la cible de message haineux sur les réseaux sociaux. Attestant de fait la piste du suicide de cette mère de quatre enfants.

«Il y a quelques jours, Maëva m’écrivait encore. Je sais qu’elle a beaucoup souffert des messages permanents de haine sur les réseaux sociaux. [...] Depuis 2015, Maëva était victime de harcèlement en meute sur les réseaux sociaux et au cœur de polémiques incessantes.

Récemment, nous étions entrés en contact et elle s’était confiée à moi. Elle ne supportait plus la haine permanente qu’elle recevait et déplorait que les institutions judiciaires soient aussi lentes. Je me souviens d’une bande audio qu’elle m’a récemment envoyée où elle disait : ‘un jour il va y avoir un drame, ce n’est pas faute d’avoir alerté’», peut-on lire notamment.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités