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Assouline : "rien ne justifie une remise en cause du calendrier"

David Assouline, porte-parole du PS, le 15 mai 2012 à l'Elysée à Paris [Lionel Bonaventure / AFP/Archives] David Assouline, porte-parole du PS, le 15 mai 2012 à l'Elysée à Paris [Lionel Bonaventure / AFP/Archives]

David Assouline, porte-parole du PS, a affirmé que "rien ne justifiait" la "remise en cause du calendrier" d'application de l'interdiction de cumuler des mandats pour les parlementaires, initialement prévue pour 2014.

"Nous n'ignorons rien des débats et des objections à cette réforme et à son calendrier, mais je le redis avec force: nous pensons au Parti socialiste que rien ne justifie vraiment la remise en cause de ce calendrier", a-t-il déclaré au point presse du PS.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, en charge du dossier, a jugé vendredi qu'il serait "très difficile" d'imposer dès 2014 aux élus un non cumul des mandats, fixant l'objectif d'une application de cet engagement électoral de François Hollande pour "fin 2016 ou début 2017".

Selon M. Assouline, cette réforme est "un marqueur pour la gauche et le changement engagé. Les militants le veulent très massivement, les principaux concernés se sont engagés à ne plus cumuler au-delà de ce délai en choisissant d'être candidats aux législatives. (...) Pour moi, ce calendrier doit être maintenu".

"Nous attendons pour en dire plus (...) le projet (de loi, ndlr) du gouvernement, qui pour l'instant n'est pas public et n'est pas donc arrêté", a-t-il dit.

M. Ayrault a déclaré vendredi qu'un texte serait présenté au Conseil des ministres dans "les prochaines semaines" et que la loi serait mise en oeuvre "pendant le quinquennat".

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