En direct
A suivre

Grignotée par l’océan, l’épave du Titanic pourrait disparaître d’ici à 2030

Le Titanic a fait naufrage du 14 au 15 avril 1912, après avoir heurté un iceberg Le Titanic, qui a fait naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, accueille tout un écosystème qui intrigue les scientifiques. [AFP PHOTO / ATLANTIC PRODUCTIONS]

En submersion depuis cent-dix ans au large de la côte Est du Canada, l’épave du Titanic est rongée par des organismes sous-marins depuis de nombreuses années.

Selon des experts scientifiques, l’épave du paquebot britannique, reposant à près de 4.000 m de profondeur, pourrait disparaître d’ici à la fin de la prochaine décennie.

Le fer qui compose le paquebot est en effet rongé par des microbes, rendant le métal de l’épave très fragile. Au fur et à mesure, celui-ci finit par se dissoudre et est emporté par les courants marins.

Les dégâts subis au fil du temps sont visibles et empirent, comme l’explique Parks Stephenson, historien du Titanic : «La zone de détérioration la plus choquante était le côté tribord où se trouvaient les quartiers des officiers. (…) Et la détérioration continuera de progresser».

Un écosystème qui intrigue les scientifiques

Le Titanic, qui a fait naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 avec 2.224 personnes à son bord, accueille tout un écosystème qui intrigue les scientifiques. Ces derniers souhaitent notamment effectuer des prélèvements à proximité de l’épave, avant que celle-ci soit absorbée par la nature, afin d’obtenir une meilleure compréhension de la vie sous-marine en eaux profondes.

«Ces travaux élargiront notre compréhension de l’extraordinaire spectre d’espèces évoluant dans les eaux profondes», explique Mehrdad Hajibabaei, expert en génomique de la biodiversité et fondateur de eDNAtec, un des organismes en quête de prélèvements.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités