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«Comète du diable» : comment observer ce phénomène rare à partir de ce vendredi ?

Corps céleste d'environ 30 km de diamètre, la «comète du diable» est l'une des plus lumineuses répertoriées par les scientifiques. [© Photo d'illustration Cristofer Maximilian/Unsplash]

La «comète du diable», phénomène céleste rare, devrait être visible dans le ciel à partir de ce vendredi et jusqu'au 21 avril. Le phénomène sera toutefois difficilement observable à l'oeil nu.

La comète 12P/Pons-Brooks, ou «comète du diable», sait se faire désirer puisqu'elle n'apparaît que tous les 71 ans environ. Repéré pour la première fois en 1812, ce corps céleste en orbite autour du soleil pourrait être visible dès ce vendredi 22 mars, à condition de réunir les bonnes conditions d'observation.

Il est difficile de prévoir le meilleur moment pour voir cette comète, sachant que son activité est plutôt imprévisible. Elle devrait néanmoins être de plus en plus nette dans le ciel à partir du 22 mars et jusqu'au 21 avril, avant de s'éloigner progressivement vers l'ouest. En juin, elle ne pourra être vue que depuis l'hémisphère sud.

Des éruptions à sa surface

Avant cela, pour profiter de l'expérience sous nos latitudes, il est conseillé de se munir de jumelles ou même d'un télescope, car le spectacle sera difficilement observable à l'oeil nu. Les astronomes en herbe maximiseront leurs chances s'ils installent leur poste d'observation en direction du nord-ouest et loin de toute pollution lumineuse, entre 20h et 21h30.

Corps céleste d'environ 30 km de diamètre, la «comète du diable» est l'une des plus lumineuses répertoriées par les scientifiques. Interrogé par France Bleu, le rédacteur en chef de la Cité de l'espace de Toulouse, Olivier Sanguy, explique qu'il s'agit d'un «volcan avec de la glace qui se sublime en passant près du soleil, c'est-à-dire qu'elle passe à l'état gazeux».

La «comète du diable» doit d'ailleurs son surnom à ces réactions chimiques, qui provoquent des éruptions à sa surface et donnent aux observateurs l'impression qu'elle porte des cornes. Ceux qui louperont son passage cette fois-ci devront s'armer de patience ou renoncer définitivement à l'expérience, puisque ce corps céleste ne daignera pas reparaître avant 2095.

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