Qui doute encore que les Warriors et les Cavaliers se retrouveront pour la troisième fois consécutive lors de ces NBA Finals 2017 ? CNEWSMatin expose les cinq raisons de ce qui apparaît aujourd’hui comme une évidence.
Avant même le lancement de la saison 2016-2017, la probabilité de voir Golden State et Cleveland nous offrir une trilogie en finale NBA était très élevée. Quatre-vingt-deux matches de saison régulière et deux tours de playoffs plus tard, une troisième édition de ce duel paraît plus que probable.
Seule une éventuelle blessure venant freiné un joueur majeur de leur effectif respectif – disons LeBron James d’un côté, et Kevin Durant, Stephen Curry ou Draymond Green de l’autre – semble en mesure de venir contrarier cet affrontement. Pourquoi ? Ces deux équipes jouent actuellement à un niveau rarement atteint, et aucun de leurs adversaires potentiels ne paraissent capables de remettre cela en doute. Cinq raisons majeures permettent d’expliquer cela.
The @warriors & @cavs are rolling through the #NBAPlayoffs! pic.twitter.com/0TGXw9INRL
— NBA TV (@NBATV) May 11, 2017
Les Warriors et les Cavaliers dominent leur sujet
Pour la première fois depuis les Lakers et les Pistons en 1989, deux équipes atteignent les finales de conférence sans avoir perdu un seul match lors des deux premiers tours.
Sweep season. pic.twitter.com/ulSSwXIptq
— Bleacher Report (@BleacherReport) 9 mai 2017
Et c’est la première fois depuis la mise en place d’un premier tour joué au meilleur des sept matches, soit 2003, que deux équipes arrivent à ce stade de la compétition avec huit victoires et zéro défaite.
The @cavs and @warriors 8-0 start is the first time that two teams have ever started the postseason undefeated! pic.twitter.com/4fKaOOjryF
— NBA.com/Stats (@nbastats) 9 mai 2017
Leur «Net Rating» est historique (surtout celui des Warriors)
Si on prend en compte les 30 derniers champions NBA, seuls cinq équipes – et pas des moindres – ont affiché un Net Rating (qui est le rapport entre l’efficacité offensive et défensive) égal ou supérieur à 10. Le meilleur ratio étant détenu par les Lakers de 2001 (+13,7) qui, pour ceux qui ne le savent pas, n’avaient perdu qu’un match lors de leur conquête du titre (le premier des NBA Finals, en prolongation, face aux Sixers d’Iverson).
A l’heure qu’il est, les Warriors possède un Net Rating de +17,4, une marque historiquement élevée. Les Cavs sont à +11 (source NBA.com).
Leurs adversaires potentiels en finale de conférence paraissent trop limités
Bon, on est sur une pente un peu savonneuse. Il faut le reconnaître. L’an dernier, au même stade de la compétition, Cleveland (8-0) et Golden State (8-1) se dirigeait assurément vers une deuxième confrontation. Ce qui a bien été le cas. Mais les Warriors ont réussi à se hisser en finale NBA uniquement grâce à une performance historique de Klay Thompson lors du Game 6 face au Thunder. Donc ce n’est jamais une bonne idée d’enterrer trop vite la concurrence.
Mais, hormis une blessure empêchant LeBron James de marcher, les Cavaliers ne devraient pas être trop inquiétés, ni par les Celtics (quoique qu’ils seraient leur adversaire le plus coriace à l’Est), ni par les Wizards, dont la faiblesse du banc devrait constituer un handicap insurmontable face au «King» et sa bande. Idem pour les Warriors qui sont donnés largement favoris par ESPN, aussi bien face aux Spurs (82%) qu’aux Rockets (89%).
Warriors: would have 82% chance to beat Spurs in Conf Finals according to BPI; 89% chance to beat Rockets.
— ESPN Stats & Info (@ESPNStatsInfo) May 9, 2017
Ajouter à ça le fait que ces deux équipes sont au cœur d’une série épuisante qui laissera certainement des traces sur les organismes (alors que les Warriors se reposent, et s’entraînent), et il est difficile d’imaginer une d’elles parvenir à remporter plus de deux matches.
LeBron James est invincible
LeBron James n’a jamais été aussi surpuissant sur le terrain. Pour le moment, l'ailier des Cavaliers affiche une adresse dans les tirs intérieur plus élevée que la meilleure saison de Shaquille O’Neal (qui dunkait sur la tête des défenseurs 8 fois sur 10), mais aussi une meilleure adresse derrière la ligne des trois points que la meilleure saison de Stephen Curry, accessoirement considéré comme le meilleur shooteur de l’histoire.
Shaq at his best finishing inside the paint + Steph Curry at his best shooting from downtown...
That's LeBron in the playoffs. pic.twitter.com/mFM4IG9FF1— NBA on ESPN (@ESPNNBA) May 7, 2017
Le mec est tellement sûr de lui, tellement confiant dans ses capacités, qu’il s'autorise à faire sa petite routine des lancer-francs au milieu d'un match de playoffs, derrière la ligne des trois points, comme si de rien n’était.
Did LeBron just use his FT routine in game? pic.twitter.com/7lc2MC8tQF
— NBA on ESPN (@ESPNNBA) May 4, 2017
LeBron l’a dit lui-même. Il n’a plus rien à prouver, et seule sa quête folle de détrôner Michael Jordan au sommet du panthéon du basket reste un objectif valable à ses yeux. Longue vie au ROI !
La NBA a tout intérêt à voir ces deux équipes en finale
Pas de théorie du complot dans cet article. Juste une simple constatation. Les deux dernières confrontations en finale entre ces deux équipes ont enregistré les meilleures audiences pour les NBA Finals depuis 2004 (entre les Pistons et les Lakers, ndlr). Et le Game 7 a eu la plus forte audience depuis le Game 6 des NBA Finals 1998 avec le dernier shoot décisif de Michael Jordan sous le maillot des Bulls pour remporter son sixième titre.
Est-ce barbant de connaître à l’avance l’affiche des NBA Finals 2017 ? Non, pas si vous appréciez le beau jeu. Ce duel entre les Warriors et les Cavs promet d’être épique, et ce n’est pas pour autant que les finales de conférence seront moins intéressantes. Au contraire. L’an dernier, les fautes flagrantes accumulées par Draymond Green face à OKC avaient largement influencé le résultat des finales. Et on a hâte de voir ce que va se passer cette saison.
Les playoffs NBA 2017 sont à suivre en direct sur beIN Sports ou via le NBA League Pass.