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Coupe du monde : pourquoi la France va battre l’Argentine

L'équipe de France jouera son huitième de finale de Coupe du monde ce samedi face à l'Argentine.[KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP]

L'équipe de France jouera son huitième de finale de Coupe du monde ce samedi face à l'Argentine. Un adversaire qui fait déjà craindre à de nombreux observateurs une fin de compétition prématurée pour les hommes de Didier Deschamps. Voici, pourtant, cinq raisons plus ou moins objectives de croire en la qualification.

Didier Deschamps sait comment gagner

Le sélectionneur des Bleus a la culture de la gagne. La phrase peut paraître banale, mais toute la carrière de «la Dèche» l’illustre. Un héritage de ses (nombreuses) années passées en Italie à l’époque ou la Serie A était l’un des meilleurs championnats du monde, le plus exigeant et tactique. Toute la carrière de Didier Deschamps, joueur ou entraineur, est marquée du sceau de la victoire.

Aux yeux du sélectionneur, seule la victoire est belle, quel qu’en soit le prix. Une mentalité qui déplaît à de nombreux observateurs qui voudraient voir l’équipe de France pratiquer un jeu plus attrayant, mais qui a parfaitement réussi à Deschamps partout où il est passé. Face à l’Argentine, Deschamps saura trouver le système pour contrecarrer les plans de Sampaoli, et les mots pour permettre à ses joueurs de se transcender au meilleur moment.

L’équipe de France est plus forte dans l’ensemble

Si l’Argentine possède une attaque qui peut effectivement faire froid dans le dos à beaucoup de sélections, avec Lionel Messi, Sergio Aguero, Angel Di Maria ou encore Paolo Dybala, dans l’ensemble, la France est mieux armée.

Qu’il s’agisse du milieu de terrain, où Pogba, Kanté, Matuidi et Tolisso n’ont pas d’équivalent du côté de l’Albiceleste, de la défense ou du gardien de but, les Bleus semblent avoir une réelle avance sur leurs adversaires lors de ces huitièmes de finale. Même en attaque, si les Bleus trouvent le moyen d'exploiter pleinement leur potentiel, et parviennent à faire jouer ensemble des joueurs de la qualité de Griezmann, Mbappé ou Dembélé, l'équipe de France n'a rien à envier à son adversaire.

L’Argentine n’a rien montré

Avec l’Allemagne, éliminée, l’Argentine est certainement la grande nation du football qui a montré le visage le plus inquiétant lors de la phase de groupe. Beaucoup d’observateurs agitent le spectre d’une équipe dos au mur, qui n’a plus rien à perdre et va se sublimer dans la difficulté.

C’est une lecture des choses, mais certainement pas la seule. Aujourd’hui l’Argentine apparaît comme une équipe sans repères, déchirée par d’éventuelles tensions avec son sélectionneur, et bien trop dépendante de Lionel Messi. Un adversaire qui semble bien plus prenable que la Croatie, qui a terminé devant l’Albiceleste dans le groupe D, et aurait été l’adversaire des Bleus si ces derniers avaient terminé deuxièmes de leur groupe.

Les Bleus savent défendre sur Lionel Messi

Quelle sélection possède aujourd’hui autant de défenseurs habitués à «s’occuper» du cas Messi ? Outre Samuel Umtiti, qui l’affronte chaque jour à l’entraînement dans son club du FC Barcelone, Didier Deschamps peut compter sur Raphaël Varane et Lucas Hernandez. Les deux défenseurs évoluent à Madrid, l’un au Real et l’autre à l’Atlético. Des équipes qui ont l’habitude d’affronter plusieurs fois par saison le club de «la Pulga».

Et si l’un des défenseurs centraux est absent, Deschamps peut compter sur Presnel Kimpembe sur le banc. Le défenseur parisien avait été l’auteur d’une prestation magnifique en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, face au FC Barcelone, notamment en défendant sur l’attaquant argentin.

Après l’Allemagne en 2016, l’Argentine en 2018 ?

Lors de l’Euro 2016, joué en France, la demi-finale avait proposé aux joueurs de Deschamps un affrontement face à l’Allemagne, championne du monde en titre. Un adversaire qui paraissait pour beaucoup insurmontable, mais que les Bleus avaient su maîtriser grâce à un doublé d’Antoine Griezmann. Ce dernier a d’ailleurs l’habitude d’être nettement plus performant dans les matchs à élimination direct, comme s’il montait en puissance au fil de la compétition.

L’Argentine, bien qu’au plus mal, est vice-championne du monde en titre. L’Albiceleste s’était en effet inclinée face à l’Allemagne en finale de la Coupe du monde 2014. Alors après avoir fait tomber les champions du monde en 2016, les Bleus élimineront-ils les vice-champions du monde en 2018 ? L’histoire serait belle.

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