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Roland-Garros 2019 : un retour tout en maîtrise pour Roger Federer

Roger Federer n’a pas manqué ses retrouvailles avec Roland-Garros. Roger Federer n’a pas manqué ses retrouvailles avec Roland-Garros.[Alfredo Falcone / LaPresse / Icon Sport]

Un retour sur la terre parisienne parfaitement maîtrisé. Quatre ans après sa dernière apparition Porte d’Auteuil, Roger Federer n’a pas manqué, ce dimanche, ses retrouvailles tant attendues avec Roland-Garros. Sur un court Philippe-Chatrier flambant neuf et entièrement acquis à sa cause, le Suisse est facilement venu à bout de l’Italien Lorenzo Sonego (6-2, 6-4, 6-4).

Pourtant au moment de faire son apparition sous une ovation chaleureuse d’un public comblé, il était habité par une certaine appréhension, alors qu’il était au centre de toutes les attentions depuis plusieurs semaines et l’annonce de son retour. «J’étais bien crispé au début, j’avais le coeur qui battait fort» a confié Federer avant sa sortie du court. Mais heureusement qu’il était là pour le dire, car cela ne s’est absolument pas vu. Bien au contraire. Avec un double break d’entrée de jeu, il n’a eu besoin que de 24 petites minutes pour boucler la première manche.

Un scénario qui s’est répété à l’entame de la seconde manche laissant craindre une sévère correction pour son adversaire (73e mondial), quart de finaliste à Monte-Carlo mais qui disputait ses premiers internationaux de France, et une partie rapidement bouclée. A tel point qu’un spectateur a lancé un «va pas trop vite Roger» à l’attention du n°3 mondial.

Hasard ou coïncidence, c’est au même moment que le vainqueur en 2009 a connu une légère baisse de régime, alors que Sonego s’est mis à lâcher un peu plus ses coups pour prendre le service de l’Helvète. Mais il faut plus pour déstabiliser l’homme aux 20 Grands Chelems, auteurs de plusieurs coups bien sentis et particulièrement en jambes à l’aube de ses 38 ans. Il a su verrouiller son service pour empocher la seconde manche avant de faire la différence au meilleur des moment dans le troisième pour plier l’affaire.

Non sans être mécontent du travail accompli. «Sonego est un bon joueur. Il avait déjà joué beaucoup de tournoi sur terre cette année, a-t-il rappelé. Je savais que ça allait être un test pour commencer, il y a un certain soulagement.» Et la satisfaction de ne pas avoir traîné, même s’il va désormais avoir deux jours de repos avant un 2e tour tout aussi abordable contre le lucky loser allemand Oscar Otte (145e mondial). Avec un plaisir et une envie non dissimulés qui pourraient le mener jusqu'à la terre promise…

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