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Coupe du monde 2019 : La conquête de l'Ouest des Bleues

L'équipe de France va tenter de créer l'exploit face aux championnes du monde en titre pour se hisser dans le dernier carré de son Mondial. L'équipe de France va tenter de créer l'exploit face aux championnes du monde en titre pour se hisser dans le dernier carré de son Mondial.[Baptiste Fernandez/Icon Sport]

C’est une finale avant l’heure. Le blockbuster tant attendu avant même le coup d’envoi de la Coupe du monde. Sur la pelouse du Parc des Princes (Paris), qui affichera encore complet, l’équipe de France va défier, ce vendredi soir, les Etats-Unis dans ce qui n’est «qu’un» quart de finale.

Mais cela n’enlève rien à la saveur de l’alléchante affiche entre le pays hôte aux ambitions affirmées et les redoutables championnes du monde américaines, emmenées par leurs stars Carli Lloyd, Alex Morgan ou encore Megan Rapinoe. Avec trois Coupes du monde (1991, 1999, 2015) et quatre titres olympiques (1996, 2004, 2008, 2012), les «Stars and Stripes» possèdent ni plus ni moins que le plus beau palmarès de l’histoire et se présentent comme les références du football féminin. La phase de groupe n’a fait que confirmer le sentiment de surpuissance de la «Team USA», impitoyable avec la Thaïlande (13-0), avant de dominer sans trembler le Chili (3-0) et la Suède (2-0), tout juste écornée par un 8e de finale un peu plus laborieux contre l’Espagne (2-1).

De leur côté, Amandine Henry et ses coéquipières ont connu un parcours un peu plus poussif, que ce soit face à la Norvège (2-1), au Nigeria (1-0), ou au Brésil (2-1 a.p.) au tour précédent. Mais il en faut plus pour les faire douter au moment de s’attaquer à la montagne américaine. «On n’a rien à leur envier, avance la capitaine française, qui a évolué un an et demi outre-Atlantique entre mars 2016 et octobre 2017. On est capable de rivaliser. Et elles aussi ont peur de nous.» Si les Américaines craignent la milieu de terrain lyonnaise, elles redoutent également la force offensive tricolore, même si elle a du mal à s’exprimer depuis l’entame du tournoi. «Elles ont une excellente équipe, que ce soit en défense comme en attaque, estime l’attaquante Tobin Heath. Offensivement, elles sont plutôt explosives, elles ont une certaine puissance de feu.»

Les Etats-Unis ont pu le constater en janvier dernier. Les joueuses de Corinne Diacre avaient pris le meilleur en match amical au Havre (3-1). «C’était un autre contexte, un match de préparation. Mais on les a quand même battues, ça doit être une force de se dire que rien n’est impossible, insiste la sélectionneure. Quand on est capable de faire les choses une fois, on doit être capable de les répéter.» Ce soir-là, Kadidiatou Diani avait signé un doublé. Et l’attaquante, un des principaux dangers tricolores, sera l’une des clés pour forcer le verrou adverse et permettre à l’équipe de France de s’ouvrir la porte du dernier carré.

Mais aussi de voir plus loin. Car si les Bleues passaient l’écueil américain, elles se dégageraient la route vers leur première étoile, même si elles devront se méfier des nations encore présentes, et endosseraient le costume de favorites. D’autant que les demi-finales et la finale se joueront à Lyon, terre du football féminin dans l’Hexagone. De quoi leur donner un surplus de motivation, en particulier aux sept Fenottes de cette équipe de France, pour monter sur le toit du monde et faire la fête «à la maison». 

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