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Les 5 bonnes raisons de regarder la Coupe du monde de basket

La France espère ramener une médaille de son voyage en Chine lors de la Coupe du monde de basketball FIBA 2019. [© capture d'écran Youtube/FFBB]

La Coupe du monde basketball 2019 débutera le 31 août prochain, en Chine, et sera à suivre en France sur Canal+.

Les 32 équipes en compétition sont réparties dans huit groupes distincts pour le premier tour, avant un deuxième tour, un tour de classification (de la 17e à la 32e place), et enfin, les phases finales qui nous conduiront jusqu’à la rencontre entre les deux finalistes le 15 septembre prochain. Il est bon de rappeler que cette compétition compte comme une épreuve de qualification pour les Jeux Olympiques 2020, avec sept équipes qui obtiendront leur billet pour Tokyo (deux places pour les équipes européennes).

La bonne nouvelle de cette Coupe du monde de basketball 2019 tient dans le fait que le tournoi s’annonce plus ouvert que jamais. Si les Américains restent les favoris, les nombreuses défections – notamment celle des principales stars de la NBA – les rendent plus vulnérables que jamais. En face, la Serbie se présente comme la principale menace à l’hégémonie américaine. La France, la Grèce et l’Espagne auront également leur mot à dire dans le classement final. Voici 5 bonnes raisons de ne rien louper de cette compétition.  

Une Team USA vulnérable

Double tenante du titre (2010, 2014), la Team USA a l’opportunité d’entrer dans l’histoire si elle parvient à s’imposer en Chine. La raison ? Aucune équipe n’a réussi à s’imposer lors de trois éditions consécutives dans l’histoire de la Coupe du monde de basketball. Mais ce ne sera pas évident pour l’équipe coachée par Gregg Popovich après le désistement des principales stars de la NBA, qui auraient été bien utiles pour renforcer l’effectif.

Il ne faut toutefois pas trop s’inquiéter pour les Américains puisqu’ils peuvent compter sur le flamboyant duo formé par Donovan Mitchell et Jayson Tatum pour les guider jusqu’à la terre promise. L’équipe possède un bon équilibre entre défense (Jaylen Brown, Marcus Smart, Myles Turner), capacité aux tirs (Khris Middleton, Harrison Barnes, Joe Harris, Brook Lopez), et création de jeu (Kemba Walker, Derrick White). En résumé, si la Team USA n’est pas l’immense favorite de la compétition, elle possède les atouts nécessaires pour s’imposer face à n’importe quelle équipe. Tant mieux, les matches devraient en être que plus passionnants.

L’équipe de France avec une chance de médaille

Bon, on ne va pas se mentir. Les pertes de Thomas Heurtel et d’Adrien Moerman sont coûteuses pour les Bleus. La présence de ces deux joueurs aurait permis de faire grimper notre niveau de confiance de quelques crans à l’entame de la compétition. Mais l’effectif conduit par Vincent Collet reste tout à fait capable de tirer son épingle du jeu. Et peut espérer obtenir une médaille, et dans le même temps, une qualification pour les JO de Tokyo en 2020.

Il n’y a peut-être pas de joueur plus important dans la sélection que Rudy Gobert, pilier défensif dans la raquette, mangeur de rebonds, et cible des passes lobées pour les paniers faciles. On croise les doigts pour que Nicolas Batum se montre plus constant dans ses performances. Evan Fournier sera décisif avec son adresse aux tirs. Andrew Albicy, et bien sûr Nando De Colo, auront la responsabilité de distribuer le ballon, tout en se montrant agressifs en attaque. Au final, cette équipe de France affiche une belle complémentarité entre l’attaque et la défense, le jeu intérieur et l’adresse extérieure. Si une bonne cohésion collective parvient à émerger dès le premier tour, les Bleus sont en mesure de battre n’importe quel adversaire (même les Espagnols… dont on ne parlera pas. Et nah !).

Les Serbes pour l'Histoire

Héritière du palmarès officiel de la Yougoslavie, la Serbie affiche autant de victoires que la sélection américaine en Coupe du Monde avec cinq titres à son actif. Deuxième des championnats du monde en 2014, médaille d’argent aux JO de Rio en 2016, et de l’Eurobasket en 2017, l’équipe coachée par la légende Aleksandar Djordjevic aimerait bien parvenir à monter sur la plus haute marche du podium dans cette compétition. Et ils ont le personnel pour y parvenir.

Bon, manifestement, les Serbes vont peut-être devoir se passer des services de leur génial meneur Milos Teodosic après que ce dernier se soit blessé au pied lors des matches de préparation (son statut reste «incertain» pour le moment). Ce qui est définitivement un coup dur. Mais, même sans lui, la Serbie reste un sérieux prétendant au titre derrière le talent exceptionnel de Nikola Jokic. Le pivot est bien entouré, avec notamment le tireur d’élite Bogdan Bogdanovic, le géant Boban Marjanovic, et le complet Nemanja Bjelica. Très bien coachée, combative, et reposant sur un jeu collectif parfaitement rôdé, la Serbie possède toutes les qualités pour devenir la nation la plus titrée en Coupe du monde.

La Grèce portée par Giannis Antetokounmpo

MVP de la NBA la saison passée, Giannis Antetokounmpo nourrit de grandes ambitions avec la sélection grecque. Pour lui, rien ne serait plus beau que de ramener la médaille d’or à la maison. Même pas son titre de meilleur joueur de la ligue américaine de basketball. «J’échangerais mon titre de MVP contre la médaille d’or en Chine», annonce-t-il sur le site de la FIBA. Durant les matches de préparation, le «Greek Freak» a démontré l’étendue de son talent, aussi bien en attaque…

… qu’en défense.

Le basketball étant un sport collectif, et aussi fort soit-il, Giannis Antetokounmpo va devoir compter sur l’aide de ses coéquipiers pour espérer aller le plus loin possible dans ce tournoi. Son frère Thanasis Antetokounmpo est du voyage. L’excellent meneur Nick Calathes sera une des pièces maîtresses du jeu grecque. Et il pourra également se reposer sur l’expérience de joueurs comme Ioannis Bourousis, Giannoulis Mantzaris, ou encore Kostas Papanikolaou. La Grèce s’annonce comme une des équipes les plus redoutables du tournoi.

Des rookies NBA à suivre

La Coupe du monde est également un moment privilégié pour voir évoluer certains des jeunes espoirs qui évolueront en NBA la saison prochaine. On sera particulièrement attentif aux performances de Vincent Poirier, le nouveau pivot des Boston Celtics qui aura l’opportunité de faire étalage de son talent, surtout si l’équipe de France parvient à prolonger son parcours dans la compétition jusqu’aux phases finales.

Les fans des Memphis Grizzlies et des Washington Wizards vont pouvoir suivre Brandon Clarke (Canada) et Rui Hachimura (Japon), deux rookies prometteurs qui ont démontré de belles choses lors de la Summer League en juillet dernier, et qui auront fort à faire au sein de leurs équipes nationales.

L'intégralité de la compétition est à suivre sur CANAL+.

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