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NBA : Les 10 moments les plus marquants de la décennie

Le titre de LeBron James avec Cleveland en 2016 est un des moments les plus forts de la décennie en NBA.[Beck Diefenbach / AFP]

Le visage de la NBA a considérablement évolué au cours de la dernière décennie. Nous avons tenté de résumer ces dix dernières années à travers autant de moments ayant profondément marqué l’esprit des fans de la balle orange.

Bien évidemment, cette liste est subjective, et il est fort probable que beaucoup y décèlent des oublis qu’ils estimeront impardonnables. Mais choisir, c’est renoncer. Aussi, le classement a été réalisé de façon chronologique, afin d’éviter tout jugement de valeur sur le poids de chaque événement.

Il n’a pas été évident de laisser certains instants sur le bas-côté, comme la folie «Linsanity» quand Jeremy Lin enflamma le cœur des fans de New York pendant quelques mois en 2012 (un des rares bons souvenirs pour les fans des Knicks ces dernières années), la blessure de Derrick Rose lors des playoffs la même année venue court-circuiter une carrière qui s’annonçait radieuse, la saison 2016-2017 complètement ahurissante de Russell Westbrook qui lui vaudra un titre de MVP (encore décrié par certains… et oui, je pense que James Harden était le mieux placé), la mise en place – et la sévère critique – du «Process» par les Sixers de Philadelphie consistant à jouer avec un équipe digne de la G-League dans l’espoir de finir le plus haut possible dans la Draft (ce qui poussera la ligue a modifié les règles) ou encore la flop de Dwight Howard aux Lakers en 2012-2013. Et tellement d’autres moments qui ne figurent pas dans cette liste.

The Decision

C’est l’annonce qui a donné le ton aux dix années suivantes. En juillet 2010, LeBron James, alors agent libre, et potentiellement le joueur le plus talentueux que la ligue n’ait jamais vu depuis un certain Michael Jordan, choisi d’annoncer sa prochaine destination lors d’une émission de télévision sur la chaîne américaine ESPN baptisée «The Decision». Au moment où il prononce le nom du Heat de Miami, un silence de mort envahit le plateau (quelqu’un essaie d’applaudir, Rich Paul peut-être). Calez cette vidéo à 5:04, et souvenez-vous.

Cette décision de LeBron James de rejoindre Dwyane Wade et Pat Riley en Floride – et Chris Bosh, qui avait signé quelques jours plus tôt – pour former une «superteam» va déchaîner un torrent de haine à son encontre. Les fans de Cleveland, qui vivent cela comme une ultime trahison couplée à l’humiliation infligée en direct à la télévision, se filment en train de brûler son maillot. La plupart des membres de la presse rivalisent d’intensité dans l’indignation que cela leur inspire. Dan Gilbert, le propriétaire du club, tente de le discréditer avec une lettre incendiaire publiée sur le site du club.

L’image de LeBron James a probablement atteint son point le plus bas à ce moment précis de sa carrière (et la mise en scène où lui et ses deux coéquipiers arrivent comme des stars du rock sur scène et promettent de cumuler les titres ensemble fut l'équivalent d'un bidon d’essence vidé sur un feu incandescent). Pour beaucoup d’observateurs, il prenait un raccourci inacceptable dans son chemin vers le titre NBA. Et nombreux sont ceux qui se sont réjouis de voir le Heat s’incliner face aux Mavericks (plus sur ce point dans un instant) lors des NBA Finals la même année, avec un LeBron James en demi-teinte.

Son passage à Miami a toutefois permis à «King James» d’évoluer, de progresser, et d’atteindre un niveau de jeu qui lui permettra, un jour prochain, de figurer sérieusement dans la conversation du meilleur joueur de l’histoire. Pendant 4 ans, le Heat de Miami a dominé la NBA, lui permettant de finir avec deux bagues de champions.

Au-delà de l’aspect sportif, «The Decision» a aussi été l’expression du pouvoir qu’un seul joueur peut avoir dans le choix de sa destinée. Peu importe les conséquences. Un exemple à suivre pour la jeune génération (sauf peut-être pour la partie show télévisé), et la concrétisation d’une nouvelle réalité pour la NBA où les superstars n’ont jamais eu autant de liberté de mouvement, et d’influence dans le devenir d’une franchise.

Dirk Nowiztki et les Mavericks font tomber les «Heatles»

Le titre de Dirk Nowitzki en 2011 avec les Dallas Mavericks est inoubliable, et ce pour une multitude de raisons. Longtemps considéré comme un joueur incapable de porter une équipe au sommet, surtout après la désillusion d’une défaite face au Heat de Miami en 2006 alors que Dallas menait 2-0 en finale NBA, ou l’élimination au premier tour en 2007 aux mains des Warriors après une saison régulière dominante (67v-15d) qui lui vaudra de remporter son seul et unique trophée de MVP (reçu lors d’une conférence de presse particulièrement malaisante). Dirk Nowitzki était devenu l’incarnation du joueur européen jugé trop «soft» pour être un véritable «franchise player».

Mais lors des playoffs 2011, Dirk Nowitzki s’est métamorphosé en une machine indestructible que rien ni personne ne semblait en mesure d’arrêter. L’équipe comptait dans ses rangs un coach de talent – Rick Carlisle – et des joueurs en parfaite symbiose avec le jeu pratiqué par Dirk Nowitzki, notamment Jason Kidd, arrivé en 2008, et surtout Tyson Chandler, recruté pendant l’été 2010. Après s’être débarassés des Blazers au premier tour, suivi d’un «sweep» des Lakers de Kobe Bryant, et de l’élimination d’une équipe du Thunder ultra-talentueuse, les Mavericks se sont retrouvés opposés au Heat de LeBron James et Dwyane Wade. Pour finalement s’imposer et remporter le titre NBA. Un couronnement amplement mérité pour Dirk Nowitzki, un des joueurs qui aura grandement participé à modifier en profondeur la ligue avec son profil d’intérieur doté d’une redoutable adresse extérieure. Il est aussi l’heureux propriétaire d’un des «moves» les plus reconnaissables et dévastateurs de l’histoire de la ligue, son fameux tir à reculons sur un pied. So long Dirk !

Le Thunder envoie James Harden à Houston

Peut-être le plus gros «What if» de la décennie. A l’automne 2012, Sam Presti, le manager général du Thunder, décidait de se séparer de James Harden en l’envoyant aux Rockets de Houston dans un échange qui paraît risible aujourd’hui. Tout cela en raison de l’incapacité du club à se mettre d’accord sur une différence de 6 millions de dollars sur sa prolongation de contrat. Et le refus d’utiliser l’«amnesty provision» pour se libérer du salaire de Kendrick Perkins afin de pouvoir maintenir Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden (et Serge Ibaka) – tous dans leur vingtaine – dans l’effectif pour les saisons à venir.

Cette décision du club fait, depuis, l’objet de discussions interminables concernant les véritables motivations du Thunder au moment où les dirigeants décidaient d’envoyer James Harden vers le Texas. Ces trois joueurs finiront par remporter chacun un titre de MVP, et auraient pu être la base idéale d’une dynastie à OKC dans une réalité parallèle. Les ramifications de ce transfert ont profondément modifié et/ou influencé le destin de nombreuses franchises, et de la NBA dans son ensemble, tout au long de la décennie.

Le trois points de Ray Allen

Pour les fans de San Antonio, ce tir de Ray Allen reste un souvenir douloureux, voir insupportable. Alors que les Spurs étaient sur le point de battre le Heat de Miami dans le Game 6 des NBA Finals 2013, Ray Allen a réussi à sauver la saison de la franchise floridienne avec un tir à trois points assassin, en reculant, avec Tony Parker dans son short, à moins de 6 secondes de la fin du match pour égaliser à 95 partout. Un shoot miraculeux qui prive San Antonio d’un cinquième titre, mais surtout, qui sauve LeBron James d’une nouvelle défaite en finale (et il en a raté des tirs avant que Ray sauve la situation).

Ray Allen avait rejoint le club quelques mois plus tôt après avoir échoué dans ses négociations pour revenir à Boston. La désillusion vécue par les Spurs dans ces finales NBA, qui finiront par s’incliner lors du Game 7, ne rendra le titre remporté en 2014 que plus inoubliable pour San Antonio, l’équipe de Gregg Popovich produisant probablement une des meilleures performances collectives de la décennie face à ces mêmes Heat. Avec le premier titre de MVP des Finales pour un certain Kawhi Leonard.

Donald Sterling contraint de vendre les Clippers

Considéré comme un des propriétaires les plus incompétents de la ligue depuis plusieurs années, Donald Sterling a été banni à vie de la NBA en avril 2014 après que des enregistrements audios réalisées par une ancienne petite amie dévoilent des propos racistes et outrageants de sa part. Successeur de David Stern au poste de commissionnaire de la ligue en février la même année, Adam Silver en profitait pour envoyer un message fort aux joueurs, et à l’ensemble de la communauté NBA, en indiquant son refus d’encourager de tels comportements.

L’équipe a été rachetée pour un montant record de 2 milliards de dollars par un groupe emmené par Steve Ballmer qui, depuis, a complètement changé l’image de la franchise.

Les Warriors de Golden State et la révolution Stephen Curry

Les Warriors ont largement dominé la deuxième partie de la décennie en NBA en remportant trois titres entre 2015 et 2018. C’est en 2015 que cette équipe s’est éveillée dans le sillage d’un trio composé de Stephen Curry, Dramond Green et Klay Thompson. Et d’un collectif parfaitement construit autour d’eux. Il ne faudrait pas minimiser l’impact révolutionnaire de Stephen Curry, joueur doté d’une adresse aux tirs longue distance hors norme, sur le jeu tel qu’il est pratiqué aujourd’hui en NBA (les équipes tentaient un peu plus de 18 tirs à 3 points en moyenne en 2010, contre 33,7 cette saison), que cela plaise ou non aux puristes de la balle orange. Le meneur des Warriors s’est imposé comme le visage de la ligue en l’espace de deux saisons (avec LeBron James) au cours desquelles il a enchaîné les performances lunaires balle en main, au point de devenir en 2016 le premier joueur à être désigner MVP de la NBA à l'unanimité.

Fortement critiqué par une partie de ses pairs, Stephen Curry serait presque devenu un joueur sous-estimé dans sa capacité à peser sur le jeu. Ses performances en dents de scie lors des NBA Finals (notamment en 2016) sont régulièrement pointées du doigt par ses détracteurs comme preuve de son incapacité à répondre présent dans les moments importants.

Mouais. C’est un peu court, et cela ne colle pas à la réalité si on y regarde de plus près. Avec lui dans l’effectif, les Warriors ont su proposer un jeu collectif parfaitement huilé, basé sur des écrans à l’opposé du ballon, un mouvement constant des joueurs, et un ballon qui circule pour trouver le meilleur tir. Le recrutement de Kevin Durant (plus sur ce point plus tard) à l’été 2016 a fortement influencé la perception que les fans se faisaient des Warriors, et de Stephen Curry. Avec lui dans l'effectif, Golden State était devenue quasiment invincible, et donc détestable aux yeux de nombreux fans, et avait sacrifié une partie de son identité collective pour intégrer l'ailier.

Stephen Curry reste un des joueurs les plus transcendants de l'histoire de la NBA, quoique certains peuvent penser. Le meneur nous a offert des performances à couper le souffle ces dernières années, notamment lors de la saison 2015-2016, comme ce shoot irréel face au Thunder qui restera un des moments les plus incroyables de la décennie.

les Retraites de Kobe Bryant et Tim Duncan

Deux légendes, deux ambiances. En 2016, Kobe Bryant et Tim Duncan ont définitivement quitté les parquets NBA après avoir dominé la ligue pendant quasiment deux décennies. Entre 1999 et 2014, ces deux joueurs cumulent 10 titres à eux deux, l’un en a remporté 5 avec les Lakers, et l’autre 5 avec les Spurs. Ils étaient incontournables. Et se sont éclipsés la même année. C’est beau ! Mais alors pas du tout de la même manière. Et ce qui est drôle, c’est que leur dernier match est 100% à l’image de leur carrière respective.

Kobe Bryant a fait le show pour sa dernière apparition sur un parquet NBA, au Staples Center, à la tête d’une équipe qui finira la saison avec 17 victoires. Après un hommage signée par la légende du club Earvin «Magic» Johnson, le numéro 24 des pourpres et or a balancé 50 tirs pour inscrire 60 points dans un match face au Jazz d’Utah remporté dans les dernières secondes. Tellement Kobe !

Tim Duncan a attendu le mois de mai, en demi-finale de conférence Ouest, pour tirer sa révérence. Les Spurs se sont inclinés en six matches face au Thunder d’OKC après une saison régulière exceptionnelle conclue par 67v-15d. L’intérieur légendaire de San Antonio n’a pas fait de fioritures. Il a salué les joueurs présents sur le terrain, avant de prendre la direction des vestiaires. Un détail toutefois laissait penser qu’il pouvait s’agir du dernier match de Timmy avec les Spurs, ce moment où, avant d’entrer dans le tunnel, il pointe le doigt en l’air. Les supporters du Thunder n’ont pas manqué de l’acclamer à ce moment précis. Des frissons me parcourent la colonne vertébrale encore aujourd’hui à la vue de ces images.

LeBron James remporte le titre avec Cleveland

Vous vous souvenez, plus haut, quand on parlait de l’image détériorée de LeBron James après qu’il ait rejoint le Heat ? En 2014, «King James» faisait le chemin inverse pour un retour aux Cavaliers avec l’objectif de remporter le premier titre de l’histoire du club. Et le premier de la ville de Cleveland depuis 3.469 années (bon, ok, c’était 52 ans précisément). Autant dire un exploit herculéen à l’échelle locale et nationale. Pour l’épauler, il pouvait compter sur un jeune meneur flamboyant, Kyrie Irving, et sur le recrutement de Kevin Love qu’il a un peu (beaucoup) forcé en échange du premier choix de la Draft, Andrew Wiggins (il est devin LeBron, il savait que Wiggins était une chèvre). LeBron James a commencé par prêcher la patience, sachant pertinent qu’une équipe championne ne se bâtit dans la précipitation (tousse tousse) et le recrutement sauvage de vétérans au prix de futurs picks de draft (tousse tousse).

Ce qu’il n’avait pas forcément vu venir, c’est le raz-de-marée créé par les Warriors de Stephen Curry et la domination qu’ils s’apprêtaient à exercer sur la ligue. En 2015, dès sa première année, LeBron James parvient malgré tout à hisser les Cavaliers en finale NBA pour une première confrontation face aux Californiens. Mais privé de Kevin Love (blessé à l'épaule dès le premier tour face aux Celtics), et de Kyrie Irving après sa blessure au Game 1, le Roi, malgré ses exploits hallucinants sur le terrain, n’a rien pu faire pour empêcher l’inévitable. En 2016, il voit les Warriors battre le record de 72 victoires en saison des Bulls de Michael Jordan datant de 1996 jugé comme quasi-intouchable. Puis, en finale NBA, LeBron James et les Cavaliers font face à un déficit historiquement insurmontable à ce stade de la compétition avec un retard de 1-3 dans la série. A ce moment, on se dit que seule une intervention divine (ou arbitrale… Quoi ? Oh ça va !) est en mesure de changer le cours de l'histoire. C’est pourtant l’exploit surhumain réalisé par LeBron dans cette finale absolument épique qui se concluera par un contre magistral du Roi, un tir héroïque de Kyrie, et une défense en tenaille de Kevin Love face à Stephen Curry dans les ultimes secondes. Et cette phrase pour résumer ce moment qui restera comme le plus grand accomplissement de l’histoire de la carrière de LeBron James jusqu’à aujourd’hui : CLEVELAND, THIS IS FOR YOUUUUUUU !!!!

Kevin Durant rejoint les Warriors

Un concours de circonstances favorables – notamment une hausse exceptionnelle de la masse salariale – et le poids des désillusions de part et d’autre se trouvent à la base de la décision de Kevin Durant de rejoindre les Warriors en 2016. Après une saison historique conclue dans la douleur et les larmes suite à cette défaite à domicile au Game 7 des finales NBA face aux Cavaliers de LeBron James, Golden State a dû se frotter les mains quand Kevin Durant a commencé à leur faire du pied sous la table. Et ce malgré le fait que l'ex-star du Thunder venait de se faire éliminer par cette même équipe des Warriors en finale de conférence Ouest après avoir mené 3-1 dans la série, sans jamais être capable de conclure l’affaire. Peut-être que le club et le joueur, partageant une douleur similaire – à savoir l’humiliation d’une élimination après un tel avantage – se sont dit qu’il serait bien venu de réunir leur force afin de s'assurer de marcher sur le reste de la ligue pour les saisons à venir.

Et c’est ce qu’ils ont fait. Les Warriors, autrefois si attachants, se sont métamorphosés en un monstre invincible en apparence. Attention, le jeu proposé par les hommes de Steve Kerr était souvent très agréable à regarder, avec du mouvement et des passes. Kevin Durant, libéré du poids d’être le point focal des défenses adverses, a démontré à quel point il pouvait être dominant. Et quand ça n’allait pas, il y avait toujours Curry. Ou Thompson. Et Draymond Green pour verrouiller la raquette. Et Andre Iguodala en sortie de banc pour défendre sur le meilleur joueur adverse.

Personnellement, je n’ai pas détesté la période des Warriors avec Kevin Durant, et les finales NBA 2017 face à Cleveland étaient plus disputées que ce que laisse penser le résultat final (4-1). Sans les blessures de Durant, puis de Thompson, Golden State aurait probablement remporté le titre la saison passée face aux Raptors. Mais ça n’a pas été le cas. C’est tant mieux. Et désormais, cette équipe n’est plus.

Le pouvoir de Kawhi Leonard

MVP des Finals en 2019 avec les Raptors, son deuxième trophée après celui remporté en 2014 avec les Spurs, Kawhi Leonard a réussi à obtenir son ticket pour la Californie cet été où il a rejoint le club des Clippers de Los Angeles. Non sans avoir donné le tournis à la presse pendant plusieurs jours avant de dévoiler sa décision. Le nouvel homme fort de la ligue a ensuite exigé, et obtenu, le transfert de Paul George (au prix d’une véritable rançon de picks de Draft) à ses côtés afin de l’aider dans la quête de son prochain titre NBA. S'il parvient à atteindre son objectif, il deviendrait le troisième joueur de l’histoire – avec John Salley et Robert Horry – à gagner un titre avec trois équipes différentes (LeBron James est également dans la partie). La chose étonnante avec ce joueur est qu’il semble insensible à toute l’agitation autour de lui. Tout ce qu’il veut, dit-il, c’est gagner. C’est tout. Kawhi Leonard ne possède pas le profil de la superstar moderne en NBA, ni dans les codes, ni dans la manière de se vendre à l'extérieur des parquets, ni dans la volonté de vouloir créer son «empire» comme d'autres joueurs l’affirment. Et c’est ce qui le rend fascinant.

A l’aube de la nouvelle décennie, Kawhi Leonard s’est imposé comme un des joueurs les plus influents de la ligue, sans jamais chercher véritablement à l’être. A funny guy indeed !

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