Le football est à l’arrêt partout dans le monde. Ou presque. Le Turkménistan a relancé, ce dimanche, son championnat de première division après une courte pause pour limiter la pandémie de coronavirus et rejoint les cinq autres pays où le ballon rond continue de rouler.
A la mi-mars, le pays d’Asie centrale avait suivi la tendance mondiale en suspendant son championnat qui oppose huit équipes. Mais un mois plus tard, le football a repris ses droits, malgré les inquiétudes d’observateurs extérieurs sur la réalité de la situation épidémique dans le pays, qui est l’un des derniers Etats au monde à n’avoir pas déclaré de cas contaminé par le Covid-19, avec le match nul (1-1) entre les deux clubs de la capitale Achkhabad que sont le FK Altyn Asyr, champion en titre, et le Köpetdag, actuel leader.
Mais le Turkménistan n’est pas un cas unique. Il fait partie des trois anciennes républiques soviétiques, avec la Biélorussie, qui compte officiellement 4 779 cas déclarés et 42 morts, et le Tadjikistan, qui assure également n’avoir aucune contamination dans le pays, à avoir maintenu leurs championnats professionnels. Avec des résultats en termes d’audience.
Alors que l’intérêt pour le championnat biélorusse n’a jamais été aussi grand en Europe, peut-être parce qu’il demeure l’une des rares voire l’unique compétition sur laquelle il est toujours possible de parier, la finale de la Super Coupe du Tadjikistan a, de son côté, attiré début avril des spectateurs en ligne aux quatre coins du globe.
Les trois autres pays où le football professionnel est autorisé malgré la crise sanitaire mondiale sont le Burundi, même si la Primus League a été suspendue par la Fédération… en vue des futures élections présidentielles, le Nicaragua, où la dernière journée de la Liga Primera s’est achevée ce samedi avant le début de la phase finale du tournoi de clôture, et Taïwan.