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«On empêche un mec de jouer au football» : Fabien Barthez défend à son tour Karim Benzema

Fabien Barthez a apporté son soutien à Michel Moulin, candidat à la présidence de la FFF. Fabien Barthez a apporté son soutien à Michel Moulin, candidat à la présidence de la FFF.[ave Winter/Icon Sport]

Une prise de parole remarquée. Champion du monde 1998 avec l’équipe de France, Fabien Barthez a apporté son soutien à Michel Moulin, candidat à la présidence de la FFF (le 13 mars prochain), et défendu à son tour Karim Benzema, toujours écarté des Bleus.

L’attaquant du Real Madrid n’a plus remis les pieds en équipe de France depuis 2015. En cause, la fameuse affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, qui lui a valu d’être mis en examen et renvoyé devant le tribunal correctionnel de Versailles, mais surtout une interview à Marca juste avant l’Euro 2016. L’ancien lyonnais avait reproché à Didier Deschamps d’avoir «cédé sous la pression d’une partie raciste de la France».

Et comme Michel Moulin, qui milite pour un retour de Karim Benzema, Fabien Barthez, ancien coéquipier de Deschamps à l’OM et en équipe de France, ne comprend pas cette mise à l’écart. Il fait d’ailleurs un parallèle avec l’affaire Luzenac, dont il était le directeur général et qui avait été empêché de monter en Ligue 2 pour des raisons notamment financières en 2014.

«Je n’ai rien contre la Fédé, mais, sur le fond, j’y vois la même histoire que Luzenac : on empêche un mec de jouer au football. Il a fait ce qu’il a fait, mais qui n’a jamais fait d’erreur ? On en fait tous, moi le premier, il faut qu’elles servent à quelque chose», a déclaré l’ancien gardien dans le JDD.

Mais il n’est pas sûr que ces propos parviennent à convaincre Didier Deschamps de revoir sa position. Le sélectionneur tricolore est toujours marqué par ces accusations et le tag sur son domicile en Bretagne. «C’est une trace. Même si avec le temps ça s’apaise un peu, je ne peux pas oublier. Ce n’est pas lié qu’à Karim Benzema. Il y a des déclarations d’autres personnes aussi qui ont amené à ce fait violent et qui touche à ma famille. Quand ça me concerne sur mes choix de sélectionneur, la tactique, l’aspect technique, ça a lieu d’être et ça n’a pas d’importance. Là, ça franchit la ligne blanche», a déclaré Deschamps sur RTL.

Et d’ajouter : «Ça touche mon nom, ma famille. Pour moi, c’est inacceptable. Tenir certains propos, ça amène forcément à une agressivité verbale ou physique. J’en subis les conséquences. On ne peut pas oublier. Je ne peux pas oublier. Je n’oublierai jamais».

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