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Ligue 1 : battu par Lens (0-1), l’OM s’enfonce dans la crise

[Alexandre Dimou/Icon Sport]

Les remontrances de Jacques-Henri Eyraud et les banderoles de mécontentement des supporters n’y ont rien fait. Plongé dans la crise, l’OM s’est à nouveau incliné, ce mercredi, face à Lens en match en retard de la 9e journée de Ligue 1 (0-1) et voit le podium s’éloigner un peu plus.

«Vous êtes dégueulasses», «Vous nous faites honte», ou encore «Mouillez le (maillot) ou cassez-vous !». Ces messages avaient été installés dans les tribunes vides du stade Vélodrome pour piquer l’orgueil de Steve Mandanda et ses coéquipiers dans une très mauvaise passe avec désormais une seule victoire (et quatre défaites) lors de leurs sept dernières rencontres en championnat.

Mais ils n’ont pas eu l’effet escompté, tout comme la colère froide du président marseillais, dimanche, à la Commanderie ou les explications entre André Villas-Boas et ses joueurs dans le vestiaire après le revers déjà à domicile face à Nîmes (1-2). Alors qu’une réaction était vivement attendue, elle n’est jamais venue. Pire, les Marseillais ont livré une prestation insignifiante, l’une des plus mauvaises depuis l’arrivée de l'entraîneur portugais sur le banc marseillais.

Le coach olympien, qui avait décidé de se passer de Dimitri Payet au coup d’envoi, était pourtant persuadé que «l’état d’esprit» serait au rendez-vous pour inverser la tendance. Ce ne fut pas du tout le cas. Bien au contraire. Apathiques et sans idées, les Marseillais ont accumulé les erreurs techniques, les mauvais choix et n'ont jamais été en mesure de mettre en danger la défense lensoise tout au long des 90 minutes.

Tout comme ils ont été incapables de se révolter après l’ouverture du score du club nordiste, beaucoup plus entreprenant en seconde période, sur une tête de Simon Banza à l’heure de jeu (59e). Et l’addition aurait même pu être plus lourde pour les Marseillais, qui ont attendu la 85e minutes pour cadrer leur première frappe, si Mandanda n’avait pas été décisif devant Arnaud Kalimuendo en fin de match.

Et au coup de sifflet final, le capitaine olympien est monté au créneau pour demander du changement, notamment dans les mentalités. «Il y a, je pense, beaucoup de choses à changer au sein du club. Notamment l’état d’esprit. Quand on est joueur de l’OM, on doit être capable d’avoir du caractère, d’assumer, de montrer autre chose que ce qu’on a montré lors des deux derniers matchs. Aujourd’hui on n’y arrive pas», a déclaré l’international français au micro de Téléfoot.

Il a également pointé «un souci au sein du groupe». «On ne dégage plus la force collective qui nous a permis de faire une belle saison l’an dernier, et on le paye cash. Maintenant, il faut une grande remise en question individuelle et collective. Il faut maintenant assumer tout ce qui va se passer», a ajouté Mandanda, plaçant ses coéquipiers devant leurs responsabilités.

L’heure est donc plus que jamais à la mobilisation générale pour éviter de s’enfoncer dans la crise, alors que Marseille, qui a encore un match en retard contre Nice, est scotché à la 6e place à quatre points de Rennes (5e) et huit longueurs du podium avant de se déplacer, samedi, à Monaco. Et l'OM pourrait compter sur ArkaDiusz Milik attendu dans les prochaines heures sur la Canebière. Mais si l'attaquant polonais ne pourra pas changer la face de l'équipe à lui tout seul. 

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