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Bolivie : Un rescapé de la tragédie de Chapecoense survit à un autre accident mortel

Erwin Tumiri ne souffre que de blessures superficielles. Erwin Tumiri ne souffre que de blessures superficielles.[Capture d'écran]

Encore miraculé. Par deux fois, Erwin Tumiri est sorti vivant d'un terrible accident. Mardi, il a survécu à la chute d’un autocar d’une falaise en Bolivie, après avoir déjà survécu au crash de l’avion de l’équipe de football de Chapecoense, en 2016.

Ce Bolivien avait été l’un des six survivants du tragique accident survenu en Colombie et qui avait coûté la vie à 71 personnes. L’appareil, qui s’était écrasé près de Medellin, transportait notamment une vingtaine de membres du club brésilien, qui devait disputer le match aller de la finale de la Copa Sudamericana.

«J’ai survécu parce que je suivais les protocoles de sécurité. J’ai mis ma tête entre mes jambes et je me suis mis en position fœtale», avait expliqué à l’époque celui qui faisait partie des membres d’équipage.

Quatre ans plus tard, le jeune homme (30 ans) a encore eu beaucoup de chance. L’autocar dans lequel il se trouvait, avec une cinquantaine de personnes à son bord, a quitté la route et a fait une chute de 150 mètres dans un ravin. Alors que des recherches sont toujours en cours, ce drame a fait au moins 21 morts et une trentaine de blessés.

Il devrait bientôt pouvoir rentrer chez lui

Parmi eux, Erwin Tumiri qui ne souffre que de blessures superficielles, notamment à un bras et un genou. «J’ai des blessures au bras et je ne peux pas le soulever pour le moment, mais on m’a dit que je retrouverai ma mobilité petit à petit. Et j’ai une entaille au genou, mais c’est tout», a-t-il indiqué depuis son lit d’hôpital dans des propos relayés par le Daily Mail.

Il est également revenu sur les circonstances de l’accident. «Je me sentais un peu endormi et j’écoutais de la musique sur mon téléphone portable quand j’ai entendu des gens crier», a-t-il confié. Avant d’ajouter : «La seule chose que je pouvais faire était de m’accrocher au siège devant moi, d’élargir mes épaules et de m’appuyer contre la fenêtre pour ne pas bouger lorsque l’autocar s’est renversé.»

Resté conscient, il est ensuite parvenu à ramper hors du véhicule en attendant l’arrivée des secours, qui l’ont transporté à l’hôpital où il se remet de cette nouvelle mésaventure avant de pouvoir bientôt rentrer chez lui.

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