Benoît Paire est de plus en plus critiqué dans le monde du tennis après des récents propos qui sont très mal passés.
Le joueur de tennis tricolore est dans l’œil du cyclone. Déjà souvent pointé du doigt pour son attitude (trop ?) souvent déplorable (cris, injures, raquettes détruites, abandon), le natif d’Avignon a de nouveau fait parler de lui ces dernières semaines. La raison ? Une phrase sortie il y a quelques jours.
«J'ai perdu au premier tour, tant mieux : je vais pouvoir sortir assez vite de la bulle et profiter quelques jours avant Miami, avait confié Benoît Paire à L’Equipe après une défaite contre Stefanos Tsitsipas à Acapulco. J'ai hâte de pouvoir aller à la plage et à la piscine. Le tennis n'est pas ma priorité pour l'instant. La seule chose à laquelle je pense, c'est sortir de la bulle. C'est le seul objectif que j'ai à chaque tournoi.»
«J'arrive, je prends un peu d'argent et je pars au tournoi suivant : je fais mon boulot, a-t-il également indiqué. Ce qui est surprenant avec le circuit actuel, c'est qu'il y a beaucoup de bénéfices à perdre. Là, si tu gagnes un ATP 250, tu n'empoches plus que 30.000 dollars. Moi, avec des bye, j'ai pris 10.000$ à chaque fois en perdant directement.» De quoi irriter plusieurs personnalités comme Andy Roddick, Kim Clijsters ou encore Toni Nadal.
«Un précédent a été établi pour infliger une amende à des personnes qui tankent (se sabordent, laissent filer des points ou un match). Ses propres mots ci‐dessus sont un aveu d’un manque d’effort intentionnel. C’est généralement ainsi que se définit le ‘tanking’ », a lancé l’ancien joueur américain sur Twitter dans un échange avec la Belge Kim Clijsters, qui pense que le Français «a besoin d'aide».
De son côté, l’oncle de Rafael Nadal a pointé du doigt le manque de professionnalisme de Benoît Paire. «Il n'a pas été correct avec ce qu'il a dit, cela ne rend pas service au tennis ni à lui-même, a-t-il commenté sur Antena 3 Deportes. Cela donne peu de valeur à l'effort. Si tu es fatigué de la situation actuelle, il vaut mieux être sauvé.»