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Cyril Benzaquen, champion du monde de kickboxing : «J'ai retrouvé l'énergie de mes 14 ans»

Cyril Benzaquen va combattre jeudi 8 juillet au Paris Country Club.

Cyril Benzaquen, multiple champion du monde de kickboxing, va retrouver les rings jeudi soir au Paris Country Club. Et il a hâte.

Il a des fourmis dans les jambes et dans les bras. A 31 ans, l’ambassadeur de la célèbre marque Everlast organise une soirée kickboxing au Paris Country Club jeudi soir avec de nombreux combats dont le sien face à Angelo Mirno. Son premier combat depuis décembre 2019.

On imagine que vous êtes heureux de retrouver la compétition ?

Je suis hyper heureux de retrouver le ring. Je n'ai plus combattu depuis décembre 2019. Je n'ai fait que de l’entraînement. Et là j’ai des fourmis dans les bras et dans les jambes.

Avez-vous profité de cette longue période d’attente pour vous renouveler ?

Exactement. Le temps m'a permis de travailler des nouvelles choses. Il n’y avait pas de visibilité sur l'avenir et je ne savais pas quand j’allais boxer. Du coup, cela m’a permis de travailler de nouvelles choses et d'incorporer de nouvelles méthodes dans mon entraînement et donc j'ai hâte de voir ce que ça donne.

C’est un Cyril Benzaquen nouveau que l’on verra jeudi soir au Paris Country Club ?

On a un avant et un après Covid-19, donc il y aura sûrement de l’évolution. En tout cas, j'ai fait une très grosse prépa physique. Je me sens au top.

Votre adversaire, Angelo Mirno, est un gros morceau…

Il est assez bien côté et c'est surtout un gros puncheur. Il est à 24 victoires dont 20 KO. Il faudra que je sois vigilant dès le début du combat. Il a aussi beaucoup d’expérience avec les catégories supérieures, donc ce sera un adversaire un peu lourd. Mais je suis confiant. Avec mon coach, Alain Zankifo, on a bien préparé ce rendez-vous. D’ailleurs aussi, je me suis aussi entraîné avec des plus lourds que moi.

Vous êtes aussi organisateur de cette soirée. Pourquoi ce lieu ?

C’est une première. Au Paris Country Club, ils n’ont jamais fait d'événement de boxe ou même sportif de ce type. On s'est dit avec mon équipe, faire une grande salle comme on a l'habitude de faire, ça va être compliqué. On va faire plus petit mais en montant en gamme, c’est comme ça qu'on s'est retrouvé dans ce lieu.

Et il y aura une belle carte lors de la soirée…

Exactement. Il y a 5 combats franco-français de top niveau avec des supers combattants de plusieurs catégories différentes et un combat féminin.

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Au niveau du public, combien de personnes pourront venir ?

On attend 500 personnes à peu près, donc c'est plutôt plus petit que d'habitude. Mais bien sûr, ça fera une ambiance. On est très heureux de ce retour.

A titre personnel, quels sont vos objectifs à venir ?

L'idée, c'est de défendre à nouveau mon titre prochainement. On a un adversaire en vue très côté, qui boxe du côté du Glory (une autre grosse organisation de Kickboxing). Ce sera pour les pour les prochains mois. On a déjà commencé à préparer le lieu le, l'événement plus ou moins et, et on espère que qu'on pourra accueillir 5.000 personnes. Ce sera en France.

Cette période m'a permis de me rendre compte que ce que j'aimais faire, c'était boxer

Comment avez-vous géré la pandémie de Covid-19 et l’absence d’entraînement en salle ?

Je me suis retrouvé chez mes parents, dans la maison familiale. Et il y avait mon sac de frappe d'enfance et un peu de matériel. J'ai pu m'entrainer. J'ai retrouvé l'énergie de mes 14 ans où je m’entraînais à mes débuts dans l’espoir de devenir champion.

Cela vous a permis de faire un point sur votre avenir ?

Ça m'a juste permis de me rendre compte que ce que j'ai aimé faire, c'était boxer. C’est vraiment la chose qui m’anime. Ça a confirmé mon enthousiasme vis-à-vis du kickboxing. 

Mentalement ça vous a aidé ?

Professionnellement, ça m'a aussi permis de m'ouvrir sur de nouveaux horizons que j'avais déjà amorcé mais sans avoir réellement le temps. Je fais de plus en plus de conférences et l’an prochain je vais également enseigner à l’université Dauphine. Après, j’ai toujours été une personne positive. Lorsque l’on me dit «problème», je pense «opportunité».

L'interview de Cyril Benzaquen pour L'Arène Podcast

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