Novak Djokovic va officiellement lancer sa saison 2022 ce lundi lors du tournoi de Dubaï, un mois après son expulsion d’Australie pour non-vaccin contre le Covid-19.
Le Serbe est de retour. Après s’être reposé en famille chez lui, «Nole», qui a défrayé la chronique en janvier avec sa non-participation à l’Open d’Australie (remporté par Rafael Nadal) sur fond de protocoles sanitaires, va retrouver les courts de tennis aux Emirats Arabes Unis.
A Dubaï, le n°1 mondial, qui a déjà remporté cinq fois le trophée dans cette compétition, peut participer au tournoi car un vaccin contre le coronavirus n'est pas obligatoire pour entrer aux Emirats, où 895 nouveaux cas ont été annoncés jeudi.
«Je suis excité de revenir et de jouer ici, a confié Novak Djokovic aux médias locaux, dès son retour dans le Golfe où il retrouvera Andy Murray, également inscrit. Le tennis me manque, après tout ce qui s'est passé.»
Conserver sa place de n°1 mondial
Pour rappel, pour justifier son arrivée en Australie sans avoir été vacciné, il avait demandé, au motif d'avoir contracté le Covid quelques semaines plus tôt, une exemption qui ne lui avait finalement jamais été accordée. Et son visa avait été définitivement annulé après 15 jours d'une polémique inédite.
«Je ne peux pas dire que les choses seront les mêmes quand je reviendrai sur le terrain (...) mais j'ai une raison supplémentaire de jouer mieux que jamais», a expliqué celui qui retrouvera d'entrée le jeune Lorenzo Musetti (19 ans, 57e mondial) qui lui avait donné du fil à retordre en juin dans sa quête d'un deuxième trophée à Roland-Garros.
L’objectif de Novak Djokovic, qui n'a plus joué en compétition depuis le 3 décembre et une défaite à Madrid avec la Serbie devant la Croatie en demi-finale de la Coupe Davis (il avait participé à un tournoi exhibition à Abou Dhabi), sera aussi de conserver le fauteuil de n°1 de l'ATP que son dauphin Daniil Medvedev, engagé au tournoi d'Acapulco, peut lui ravir à l'issue de la semaine.
A noter qu’il figure sur la liste des engagés pour le Masters 1000 d'Indian Wells (7-20 mars), dans le désert californien. Mais il n'a pas le droit d'entrer sur le territoire américain sans être vacciné. Récemment, il s'est aussi dit «prêt à payer le prix» de ses convictions même si cela doit lui coûter sa participation aux trois autres tournois majeurs cette saison, à savoir Roland-Garros, Wimbledon et l'US Open.