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Kylian Mbappé : six mois de prison requis contre un internaute pour injure à caractère raciste envers le joueur

Kylian Mbappé avait été ciblé après son tir au but manqué face à la Suisse. [FRANCK FIFE / AFP]

Mercredi 1er juin, la 17ème chambre correctionnelle de Paris sera chargée de juger un internaute qui avait rédigé un tweet raciste à l’encontre de Kylian Mbappé, après une défaite de la France survenue en 2021. Le parquet a requis 6 mois de prison contre l'auteur du message.

Un tweet raciste peut parfois coûter très cher. C’est ce que risque de découvrir son auteur qui s’était fait appeler Christophe Jolain sur le réseau social et avait visé Kylian Mbappé. Le jugement de l’internaute, pour injure publique à caractère raciste, a eu lieu ce mercredi 1er juin à la 17ème chambre du Tribunal correctionnel de Paris.

Le parquet a requis six mois de prison à l'encontre du jeune homme de 19 ans, qui n'était pas présent au tribunal ce mercredi. 

Lors du match de l’Euro 2021 qui opposait l’équipe de France à la Suisse, Kylian Mbappé, qui avait déjà fait l'objet de tags racistes et antisémites, avait manqué un tir au but. Il n’en fallait pas plus à la twittosphère pour envahir la toile d’une pluie de commentaires malveillants.

Parmi ces publications virulentes, un tweet était sorti du lot pour son extrême violence et pour son apologie à un crime contre l’humanité : «Kylian Mbappé ce sale nègre mérite de se prendre une centaine de coups de fouets et de se faire revendre en Libye ce négro ne mérite pas la République Française direction le Cameroun ou les champs de coton…», avait posté l’auteur sous une fausse identité.

SOS Racisme se constitue partie civile 

Avant de se constituer partie civile dans cette affaire, l’association SOS Racisme avait instantanément réagi à cette attaque raciste, en postant un communiqué sur Twitter : «Face au sentiment d'impunité qui touche un grand nombre d'utilisateurs sur Twitter, nous attendons une sanction exemplaire», avait déclaré l'association.

«La haine raciste, sur les réseaux sociaux comme ailleurs, ne doit pas rester impunie», avait poursuivi SOS Racisme, qui s'est associé avec Sportitude France pour se constituer partie civile. 

Le tribunal doit rendre sa décision le 8 septembre prochain. 

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