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NBA : certaines mascottes mieux payées que les stars de la Ligue féminine

La mascotte des Denver Nuggets perçoit un salaire de 625 000 euros par an. La mascotte des Denver Nuggets perçoit un salaire de 625.000 euros par an. [SUSA / Icon Sport]

Aux Etats-Unis, certaines mascottes des franchises NBA sont beaucoup mieux payées que les stars de la ligue féminine nord-américaine de basket. De quoi faire grincer quelques dents de l’autre côté de l’Atlantique.

Des révélations qui ne sont pas passées inaperçues. Les salaires des mascottes des franchises NBA ont été dévoilés en début de semaine et la publication a fait sortir de leurs baskets les stars de la ligue féminine nord-américaine de basket (WNBA) comme Angel McCoughtry. La star des Minnesota Lynx a pu constater que la mascotte des Denver Nuggets touchait un salaire de 625.000 euros par an, soit 52.000 euros par mois. C’est trois fois plus que Diana Taurasi (triple championne WNBA et quintuple médaillée d'or olympique avec les Etats-Unis), qui est l’un des trois plus gros salaires de la ligue féminine avec des émoluments annuels de près de 230.000 euros.

Et si la moyenne pour les autres mascottes est de 60.000 euros par an, «Rocky, le lion des montagnes» n’est pas un cas isolé. La mascotte d’Atlanta touche 600.000 euros annuels et celle des Chicago Bulls complète le podium avec 400.000 euros par an. De quoi donner des idées à Angel McCoughtry. «Je peux apprendre à être une mascotte», a-t-elle écrit, mercredi, dans un tweet ironique.

«L’écart de rémunération entre les mascottes et les athlètes féminines d'élite vous dit tout ce que vous devez savoir sur la façon dont l'industrie du sport valorise les femmes», a posté de son côté Caroline Fitzgerald, fondatrice de l’agence marketing du sport féminin Goal Sports.

Et ces révélations ont mis encore un peu plus en lumière les disparités salariales dans le basket américain entre les hommes et les femmes. En WNBA, le salaire moyen d’une joueuse s’élève aux alentours de 103.000 euros, alors qu’en NBA, il était proche de 9 millions d’euros la saison dernière. Un gouffre abyssal qui est encore plus important entre les dix meilleurs joueurs, qui touchent plus de 40 millions d’euros par an, et les têtes d’affiche féminines qui perçoivent 200 fois moins.

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