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NBA Paris Game - Killian Hayes : «J’écoute les critiques constructives… de mon père»

Killian Hayes est le meneur de jeu des Detroit Pistons. [Icon Sport]

Killian Hayes sera une des attractions du match NBA de jeudi à Paris entre son équipe de Detroit et Chicago. Avant ce rendez-vous, le meneur français s’est confié.

Agé de 21 ans, Killian Hayes, drafté en 7e position en 2020 par les Detroit Pistons, arrive à l’AccorArena de Paris Bercy (21h sur Canal+) avec le plein de confiance et surtout l’envie de se régaler, lui qui monte en puissance depuis quelques semaines avec son équipe.

Qu’est-ce que cela représente de venir jouer à Paris ?

J'ai hâte, vraiment ! L'opportunité de venir jouer en France ne se présentera pas une deuxième fois... Toute l'équipe est très excitée. Ce sera une belle opportunité. (…) Ça fait longtemps que je ne suis pas revenu à Bercy. Ce sera une très grande expérience. Ma famille et mes proches pourront me voir dans la salle. Beaucoup de mes coéquipiers n'étaient jamais venus à Paris jusqu'ici.

Depuis fin décembre, on constate une vraie montée en puissance dans votre jeu, et on vous sent beaucoup plus à l’aise sur le terrain. Comment analysez-vous votre progression sur ces dernières semaines ? 

Le but en NBA, c’est d’être le plus constant possible et de limiter le nombre de mauvais matchs. J’en ai pris conscience. Il y a des matchs où je jouais très bien et un autre où les tirs ne rentraient pas. Et c’est là où je dois faire quelque chose d’autre, comme défendre. Je suis meneur de jeu, je dois faire des passes, effectuer des choses qui vont aider mon équipe.

Quelles sont vos axes de progression ?

Je suis loin d'être un joueur parfait, j'ai encore beaucoup à apprendre. Rester constant, c'est ça le plus dur en NBA, être présent à tous les matchs. Après, je dois continuer à travailler sur la main droite, le shoot... Tout. J'ai encore beaucoup à apprendre et je ne suis pas encore là où je veux être dans quelques années.

Les Bad Boys contre Michael Jordan et compagnie dans les années 1980-1990, c'était historique !

Faites-vous attention aux critiques des médias ou sur les réseaux sociaux ?

Les critiques, ça peut te troubler l'esprit. Je trouve que j'ai fait un bon travail pour séparer les bonnes et les mauvaises critiques. Si je regarde les commentaires après les matchs ? Je sais ce que j'ai fait de bien, de mal, ce que j'aurais pu faire mieux. Et j'ai mon staff aussi. Ils savent, donc je n'ai pas vraiment besoin d'aller sur Internet pour voir ce que les gens disent... (...) J'écoute les critiques constructives, par exemple de mon père, du front-office, du coach, des gens qui me voient tous les jours.

Quel est l’adversaire le plus compliqué que vous ayez affronté ?

Luka Doncic est très dur à défendre à cause de sa taille, son physique, il joue à son rythme, on ne peut pas le presser, il sait passer la balle et a des shooteurs autour de lui. (...) J'aimais regarder James Harden quand j'étais plus jeune et on l'a déjà affronté quatre fois depuis le début de saison avec Philadelphie. LeBron James, D'Angelo Russell et tous les gauchers en fait, Manu Ginobili aussi.

L’été prochain vous allez être rejoint en NBA par Victor Wembanyama. Que pensez-vous du joueur qu’il est ?

C'est un talent exceptionnel. Un joueur de cette taille qui peut shooter, dribbler comme lui... Je suis très content pour lui. J'espère qu'il sera le premier choix à la Draft, il doit l'être. Peu importe où il ira, il aura une très belle carrière... Si on en parle à Detroit ? Oui... En NBA, tout le monde parle de lui, c'est la prochaine attraction. Après, ce ne sont pas les joueurs qui choisissent qui arrive, c'est le front-office.»

Ce match a aussi une portée historique, on connaît la rivalité entre les Bulls et les Pistons…

On les a joués chez eux une première fois cette saison. C'était un match serré qu'on a perdu au quatrième quart-temps, Zach LaVine avait fait un très gros match. Ce sera un match qu'on va prendre au sérieux. Il faudra contrôler DeMar DeRozan et Zach Lavine, essayer de les limiter au maximum. Les Bad Boys contre Michael Jordan et compagnie dans les années 1980-1990 ? C'est historique. Isiah Thomas est toujours autour de nous, on le voit souvent à nos matchs. On ressent une énergie différente chez les fans quand les Bulls viennent à Detroit parce qu'il y a beaucoup d'histoires entre les deux équipes.

Quel est votre pronostic pour les finales Est et Ouest ?

A l'Ouest, c'est dur... Peut-être Memphis en finale. Ils sont bons, ils sont là défensivement et en attaque, avec Ja Morant, ils sont impressionnants. Après, à l'Est, je n'ai pas trop envie de me prononcer parce que ce sont un peu nos concurrents même si on fait une saison difficile.»

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