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Football : une cinquantaine de jeunes joueurs victimes de trafic d’êtres humains libérés au Portugal

Les victimes étaient originaires de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud. Les victimes étaient originaires de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud. [DeFodi Images / Icon Sport]

Une cinquantaine de jeunes footballeurs, dont 36 mineurs, ont été libérés, en début de semaine, par la police portugaise lors d’un vaste coup de filet contre un réseau de trafic d’êtres humains.

Un impressionnant coup de filet. Lors d’une opération, menée en début de semaine, contre un réseau de trafic d’êtres humains, 47 jeunes footballeurs, dont 36 mineurs, ont été secourus et libérés par la police portugaise, a appris, ce jeudi, l’AFP auprès du service des étrangers et frontières. Les victimes, originaires de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud, étaient séquestrées dans les locaux de l’académie de football Bsports, situé dans le nord du pays à Riba d’Ave, dans les environs de Vila Nova de Famalicao.

Placés dans des institutions «sous la protection de l’Etat», les joueurs devaient témoigner devant un juge avant de regagner leur pays d’origine. Dans cette affaire, cinq sociétés et deux hommes ont été mis en examen. L’un d’eux a été identifié par les médias lusitaniens comme étant Mario Costa. Ce dernier est un des responsables de l’académie Bsports, et président de l’assemblée générale de la ligue de football portugaise, poste duquel il a démissionné, ce mercredi, affirmant n’avoir commis aucune illégalité.

Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux sports, Joao Paulo Correia a qualifié le recrutement illégal de footballeurs d’«inacceptable et choquant», et assuré que le gouvernement portugais allait «prendre des mesures» pour lutter contre ce type de trafic d’êtres humains.

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