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Rugby : agression de sa femme et de sa fille, hébergement des All Blacks… Les vérités du sélectionneur de la Nouvelle-Zélande

Ian Foster a quitté son poste de sélectionneur de la Nouvelle-Zélande après la Coupe du monde. Ian Foster a quitté son poste de sélectionneur de la Nouvelle-Zélande après la Coupe du monde. [Hugo Pfeiffer/Icon Sport]

Ian Foster, ancien sélectionneur de la Nouvelle-Zélande, est revenu sur les conditions d’hébergement de son équipe avant d’affronter le XV de France, et l’agression au couteau subie par sa femme et sa fille pendant la Coupe du monde de rugby en France.

Il avait beaucoup de choses à dire. Ian Foster est revenu sur la Coupe du monde de rugby des All Blacks, battus en finale d’un point par l’Afrique du Sud (12-11). Et l’ancien sélectionneur de la Nouvelle-Zélande, qui a quitté son poste après la compétition, a notamment évoqué les conditions d’hébergement et les soucis rencontrés dans l'hôtel, attribué par World Rugby, avant le match d’ouverture contre les Bleus au Stade de France. Si le personnel de l’établissement, situé à Créteil (Val-de-Marne), était «super», lui et ses joueurs ont rencontré plusieurs problèmes. A commencer par la climatisation.

Sa femme et sa fille agressées par un individu «défoncé»

«On a eu des soucis avec l'air conditionné qui ne fonctionnait pas. Il faisait 36 degrés, et on avait l’impression d'avoir dix de plus à l’intérieur. On manquait d’air», a confié Ian Foster dans un entretien accordé à L’Equipe. Mais ce n’est pas tout. Ils ont aussi eu des soucis avec les grille-pains. «Chaque fois qu’on mettait en route un grille-pain, les plombs sautaient dans l’établissement. Ce n’était pas l’endroit idéal pour préparer un match d’ouverture de Coupe du monde», a-t-il regretté.

Et d’ajouter : «C’était un endroit étrange pour nous héberger, la région parisienne ne manque pas d’endroits plus favorables, plus proches du stade. C’est comme ça.» Mais il ne s’est pas cherché «d’excuses» et n’a pas remis la défaite face aux hommes de Fabien Galthié sur le dos de l’hôtel. «Face à la France, on n'a pas été bons, surtout dans le dernier quart d'heure. Et ce n'est en aucun cas de la faute de cet hôtel», a-t-il affirmé tout en rappelant que l’équipe d’Argentine, qui devait succéder à la Nouvelle-Zélande dans l’hôtel, avait été logée dans un autre établissement.

Mais toujours en amont de la rencontre face aux Bleus, Ian Foster a subi une mésaventure plus personnelle et grave avec l’agression au couteau de sa femme et sa fille. Alors qu’elles se baladaient en début de soirée, elles ont été attaquées par un individu armé qui «était défoncé». «C’était vers vingt heures, il faisait encore jour. Elles revenaient d’une balade. Un moment pas sympa à vivre», a-t-il déclaré. «Ce genre de truc peut arriver partout dans le monde, y compris en Nouvelle-Zélande», a-t-il ajouté, indiquant que sa femme et sa fille avaient mis «plus d’une heure à oser me raconter ce qui s’était passé, inquiètes des conséquences sur moi et sur l’équipe». Mais il a désormais tourné la page. «Tout ça c’est du passé», a-t-il conclu. Et après toutes ces aventures et quatre années passées très houleuses à la tête des All Blacks, il a décidé de prendre du repos pour souffler un peu.

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