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Football : les déplacements de supporters interdits pour huit matchs ce week-end

Le 2 décembre dernier, un supporter nantais a été mortellement blessé lors d'une altercation en amont du match de football FC Nantes-OGC Nice (illustration). [Christophe Saidi/FEP/Icon Sport]

Après la mort d’un supporter nantais le 2 décembre, le ministre de l’Intérieur a interdit, ce vendredi, le déplacement de supporters pour huit rencontres prévues ce week-end.

Le football français de nouveau dans la tourmente. Huit rencontres du week-end sont dans le viseur du ministère de l’Intérieur. De fait, Gérald Darmanin a interdit le déplacement de supporters pour cinq matchs de la 15e journée de Ligue 1 et trois rencontres du 8e tour de la Coupe de France prévues jusqu’à dimanche. Cette décision survient alors que le football français est entaché par une recrudescence des violences.

Si un tel arrêté a été pris, cela s’explique par «un risque réel et sérieux d’affrontements entre supporters» que présentent les rencontres, dans le contexte «d’exacerbation» de violences «de plus en plus graves». Lors de cette journée de Ligue 1, les supporters concernés par cette interdiction sont les Lensois, les Nantais, les Rémois, les Toulousains ainsi que les Marseillais. Pour la Coupe de France, seuls les Bordelais, les Nîmois et les Auxerrois se voient être interdits de déplacement.

Une saison marquée par les débordements

La mort, le week-end dernier, d’un fan du FC Nantes lors d’une altercation avec des supporters niçois, pour laquelle un chauffeur de VTC a été mis en examen et incarcéré lundi, a relancé le débat sur la présence des supporters extérieurs. Face à cela, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra s’était dite mardi favorable à «un moratoire sur les déplacements des supporters», d’ici au 18 décembre.

Malheureusement, ce n’est pas le seul événement dramatique survenu cette saison. Le 29 octobre dernier, l’Olympico entre l’OM et l’OL avait été annulé et reporté après le caillassage des bus des joueurs lyonnais et de leurs supporters qui se dirigeaient vers le stade Vélodrome. Lors de cette soirée chaotique, l’ancien entraîneur des Gones, Fabio Grosso, avait été blessé au visage.

Des saluts nazis et des cris de singe avaient été par la suite signalés au sein du parcage visiteur du stade Vélodrome. Le parquet de Marseille avait ouvert plusieurs enquêtes suite à ces incidents.

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