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Paris-Roubaix 2024 : pourquoi des chèvres ont-elles été lâchées sur la mythique Trouée d’Arenberg avant la course ? (vidéo)

La mythique Trouée d’Arenberg est longue de 2.300 mètres. La mythique Trouée d’Arenberg est longue de 2.300 mètres. [Sirotti / Icon Sport]

A moins d’une semaine de Paris-Roubaix, programmé dimanche, des chèvres ont été lâchées, ce mardi, sur la mythique Trouée d’Arenberg, secteur pavé long de 2.300 mètres.

Une expérience renouvelée. Comme l’année dernière, des chèvres étaient «au travail», ce mardi, sur la mythique Trouée d’Arenberg à moins d’une semaine de la 121e édition de Paris-Roubaix prévue dimanche. Elles ont pour mission de désherber le célèbre secteur pavé de l’Enfer du Nord long de 2.300 mètres avant le passage des participants. Il s’agit d’une solution plus écologique pour préparer le parcours et «nettoyer» les lieux, alors que ce haut-lieu de Paris-Roubaix est un site classé, protégé et interdit aux véhicules.

Parmi les trois difficultés classées comme «extrêmement difficile», la Trouée d’Arenbourg sera traversée par Mathieu van der Poel, vainqueur sortant et grand favori à sa propre succession, et les coureurs à moins d’une centaine de kilomètres de l’arrivée sur le vélodrome de Roubaix. Et en plus de ce désherbage par les chèvres, elle va subir une modification.

Une chicane devrait être installée à l’entrée de cet endroit stratégique pour ralentir le peloton et réduire le risque de chute. «Le principe est de trouver des virages avant la trouée d’Arenberg pour allonger le peloton et le faire freiner. On estime qu’on peut diviser par deux la vitesse. Normalement, ils arrivent à 60 km/h. Si on arrive à les faire rentrer à 30-35 km/h ce sera moins risqué. Ce n’est pas encore validé mais on devrait avoir des réponses rapidement», a indiqué le directeur de la course Thierry Gouvenou.

Surtout que les conditions météorologiques des dernières semaines pourraient rendre la course encore plus dangereuse qu’à l’accoutumée. «Il y a énormément de boue encore, a ajouté Thierry Gouvenou. On s’y attendait avec la météo de ces derniers mois et c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est sacrément glissant et piégeux.» Mais cela fait aussi partie de la légende de Paris-Roubaix

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